26 avril, 2006

F1 : GP de Saint Marin (4/18)

Premier GP européen, après trois semaines d'interruption. Un circuit d'Imola, qui malgré l'affreux souvenir de 1994, reste pour moi source de formidable spectacle. Mais il est vrai qu'on ne peut pas trop doubler... ce qui a gâché le plaisir.

- 66e pole de Schumacher : il bat le record de Senna précisément là où Dieu s'est tué. Ca fait mal. Schumacher est un rapace.
- 85e victoire : elle devait bien arriver un jour, de manière régulière. C'est fait. Bravo pour la gestion de course pleine de roublardise et d'expérience.
- Alonso : une petite claque quand même, dans la mesure ou Schumi lui rend la monnaie de sa pièce par rapport à 2005.
- Raikkonen : étrangement anonyme.
- Webber : il a laissé passé l'orage Rosberg, et il fait du bon boulot.
- Fisichella, Barrichello : les éternels seconds couteaux.
- Trulli : l'éternel malchanceux.

Les étoiles :
* * * : MSchumacher
* : Alonso, Montoya, Massa, Webber

23 avril, 2006

Jean-Philippe * * *




de laurent tuel avec fabrice lucchini, johnny hallyday

fabrice, fan total de Johnny, se réveille, suite à un choc, et se rend compte que ce chanteur n'est connu de personne. complètement paumé, il rencontre jean philippe smet, qui tient un bowling

oui, c'est vrai, une des meilleures comédies françaises depuis pas mal de temps. pas à se tordre de rire, ce n'est pas le but, mais un bon film plein de rythme et surtout très bien écrit. on sent la différence par rapport aux comédies à succès de ces dernières semaines... car il n'y a pas seulement la bonne idée de départ, qui peut tourner en rond rapidement, il y a aussi toute le déclinaison du scénario, luchini qui veut relancer Jean Philippe et rattraper 40 ans de sa vie, et Johnny à la fois même et son double, en vrai, c'est quand plutot fin et intelligent. Ne boudons pas notre plaisir d'autant que les dialogues sont travaillés, les acteurs convainquants. Luchini fait certes son numéro de "fan de musique", mais il porte le film, personne d'autre de crédible pour faire ce role. Hallyday est bien, parce qu'il sait trouver la bonne distance, dans l'auto dérision de son "personnage" mais trop non plus. Il y a quand même le hic de comment l'intrigue réussit à revenir à la réalité de la méga star. On veut bien admettre que ce film dégage une sympathie pour Johnny, c'est le postulat de départ. Et tant pis si on apprécie moyennement le gars, pour ce qu'il représente de beaufitude et de traitrise à la cause du rock. Et considérer que ses meilleurs moments sont ceux des ses passages à vide, comme à la fin des 70's, bouffi et alcoolo. Ou alors les "fans de Johnny" au ciné, comme l'inoubliable Yves Afonso dans le cultissime "Arcandiers"...Mais le mec lifté d'aujourd'hui, la petite Jade, Optic 2000, le Stade de France et tout ça, non merci. Bref, c'est un mythe. Et ce film le rend sympa, touchant. Et on ne peut pas s'empecher d'être pris, ému par cette scène où il "apprend" "Quelque chose de Tennessee " (grande chanson) en essayant de faire "comme Johnny". Re bref, le scénario se mort la queue dans une apothéose au Stade de France qui le voit triompher, alors que tout le reste est finalement crédible, une fois acceptée cette histoire d'oubli, cette scène de concert est totalement complaisante, un relachement très coupable du scènario. Surtout pour chanter sur "allumez le feu", cette scie qui représente sans doute le degré zéro du rock, et le summum de ce qu'il y a de pire en terme de communion avec son public. Un excellent film, néanmoins. Qui ne sera pas facile à vendre au delà du Benelux, vu que pour un étranger, cette idée que Johnny n'a jamais existé est plutot évidente.


El Bacos

PS : Je rajoute que l'excellente actrice qui joue la fille de Lucchini (voir photo) n'est autre qu'Elodie Bollée, ci-devant ma petite cousine germaine...

21 avril, 2006

Triste sire 8

AD Grand-Rivière desséché...

Reçu ce matin ce courrier officiel de Casterman :
"Cher Auteur,
Nous avons eu le plasir de publier en 2000 et 2003 vos ouvrages "Terre d'Election" et "Bouskachi".
Cependant, comme vous avez pu le constater, le rythme des ventes s'est considérablement ralenti et nous disposons actuellement d'un stock trop important par rapport aux demandes des libraires.
Nous avons donc pris la décision de réduire ce stock et de le ramener à une quantité d'exemplaires correspondant au minimum à huit ans de vente. Il est en effet plus cohérent d'effectuer, le cas échéant, de nouveaux tirages au fur et à mesure du rythme d'écoulement effectif, que d'immobiliser un stock excessif.
Les quantitées pilonnées apparaîtront sous la rubrique "Pilon" dans votre prochain compte d'auteur.
Nous vous prions d'agréer, cher Auteur, l'expression de nos sentiments distingués."
Pas de commentaires particuliers. Je ne suis pas aigri. J'aime bien les deux majuscules, bien visibles : l'une pour Auteur, l'autre pour Pilon...

19 avril, 2006

Petites nouvelles perso

De retour d'une semaine de vacances en Bretagne, où j'ai eu le temps de faire une séance de dédicaces (seul !) à Saint-Brieuc. Les Lois du Hasard est donc sorti, et les premiers avis sont positifs, ce qui est sympa. Sur BD Paradisio, un seul internaute a pour l'instant posté sa critique de l'album et il commence par : "un album frustrant" (ensuite, on comprend que c'est parce qu'on attend la suite !). Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque et j'avoue qu'elle me chagrine un peu. Je m'en étais déjà expliqué dans le cahier bonus de l'intégrale : juger de la qualité d'un album par la frustration qu'il y a à attendre le tome suivant est pour le moins pernicieux ! Pourquoi ne pas dire tout simplement : "vivement la suite !". Bon sang !

Lu sur Actua BD, site majeur et incontournable, une interview de Jean-Claude Bartoll, le scénariste de Insiders et maintenant de Mekong (pas encore lu). A la question concernant la sortie de ses nouveaux projets chez d'autres éditeurs que Dargaud, il répond : "Lorsqu’un éditeur vous martèle à plusieurs reprises que vous ne ferez pas plus de 2 séries chez lui, vous ne pouvez pas faire autrement que de proposer vos nouveaux projets ailleurs."

Cette phrase a fait tilt en moi. Et je crois avoir enfin compris pourquoi Dargaud me refuse effectivement tous mes projets depuis trois ans. J'ai en effet chez eux ApocalypseMania et aussi une trilogie baptisée Speedway, signée en 2001 et qui est dessinée par Siro (je précise qu'il n'a dessiné que quatorze planches en quatre ans... ne me demandez donc pas quand le T1 de Speedway pourrait sortir). J'ai peut-être déjà mon quota de série dans la grande maison ! Et là, j'ose dire que tout s'explique, que tout devient clair... Ce qui est dommage, c'est qu'on me l'ait jamais dit franchement (on m'a toujours refusé mes projets sous prétexte qu'il n'y avait pas de "coup de coeur"), mais je ne vois pas d'autre explication. (Ou alors, je me rassure, et je suis peut-être vraiment devenu un mauvais scénariste de BD du jour au lendemain...) (le psy, c'est par où ?)

A part ça, c'est dans deux mois les 24H duMans, et c'est bien Motors TV qui retransmettra la course en direct (of course) et en intégralité, et ce depuis les vérifs du lundi. Plus de cinquante heures d'antenne dans la semaine, vive les cadences infernales ! C'est aussi ça la passion...

Tentative il y a deux jours de regarder le film La Moustache, avec Vincent Lindon et Emmanuelle Davos. Idée géniale : un homme se coupe sa moustache et personne ne le remarque. Hélas, au bout de quinze minutes seulement, une catastrophe de scénario : tout le monde lui soutient mordicus qu'il n'a jamais eu de moustache. Pourquoi verser dans cet artifice, grands dieux ! Ca aurait été si bien si on avait continué sur la première voie... Du coup, arrêt du DVD aussitôt. Vu ensuite un film anglais, Born Romantic, produit par la BBC. Rien de génial, mais sympa.

Je suis en train de lire le Dictionnaire égoïste de la Littérature française, de Charles Dantzig (Grasset). On peut ne pas être toujours d'accord avec lui, mais c'est pertinent et intéressant. Du coup, ça m'a donné deux envies : 1) écrire le même genre de livres sur la BD (je vais commencer dès aujourd'hui) et 2) relire des poètes comme Laforgue, Larbaud, Vehaeren.

A part ça, mon fils Hugo sait enfin faire du vélo.

A+

18 avril, 2006

Inside Man * * *


de spike lee avec denzel washington, willem dafoe, cliwe owen, jodie foster

un braquage dans une banque de Manhattan, un négociateur du NYPD, une femme qui rend service au patron de la banque

derrière ce résumé très classique du film de braquage, tout le talent de spike lee pour en faire autre chose. talent oui, parce qu'il en faut pour détourner ainsi le genre avec un gros budget et un gros gros casting. à la fois satisfaire un certain public qui cherche le film de genre avec ses codes (même si nos amis "Julius", amateurs de grosse catagne et de gun shots, vont s'emmerder), et filmer intelligent, personnel. il faut peut être qu'un type comme lui soit contraint de filmer avec un cahier des charges à respecter pour faire de bons films. il a sinon facilement tendance à partir dans sa mégalo et sa prétention. qui ne sont pas absentes de ce film, d'ailleurs, une tendance à jouer au plus malin avec le scénario qui peut agacer, le parti pris quasi systématique de surprendre. dans le ton, à la fois sérieux et proche de la dérision, voire de la farce, scènes assez droles (avec la femme albanaise par exemple). mais il sait surtout créer une atmosphère, une sorte d'ambiance en suspension, comme si il appuyait sur la pédale du frein, c'était déja le cas dans "la 25eme heure" (son meilleur film, sans doute). ainsi que sa facon de filmer New York, peut être un des plus justes ces 20 dernières années, dans la violence ("do the right thing", "jungle fever") et dans "l''après 11 septembre ", "la 25eme heure" et ce "inside man", une ville métissée, assez parano, tendue. ce n'est ni "un après midi de chien", ni "ocean's eleven", quelque chose entre les deux. interprétation excellentissime. un petit bemol pour Jodie Foster, qu'on a du mal à voir en femme très classe, mais denzel est plus que parfait et clive owen, sorti de la médiocrité de "closer" est effectivement ce beau mec, macho, qui, oui, comme il a été dit, aurait fait un excellent James Bond.

El Bacos

Les Brigades du Tigre * *


de jérome cornuau avec clovis cornillac, diane kruger, edouard baer, olivier gourmet, jacques gamblin

1912, trois policiers des Brigades du Tigre, face à Bonnot et sa bande, ainsi qu'une princesse russe et des fonctionnaires corrompus, sur fond de marche vers la guerre

tentative presque convainquante d'un film francais d'action historique, avec gros moyens, gros gros casting et une réelle ambition de bien faire. un domaine qui semblait réservé la plupart du temps à des US, type Scorcese. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, on pense d'ailleurs à lui de temps en temps. Parce que cette histoire de flics et voyous est finalement assez éloignée dans l'esprit de la série télé. Il reste une certaine légereté et le charme de la Belle Epoque, mais cette histoires, ces histoires, sont bien plus dures, réalistes, un violence surprenante, qu'un Scorcese aurait encore plus accentué, jusqu'au malaise. C'est ce qui manque à ce film plutot ambitieux qui reste entre deux, une chronique réaliste et violente de l'époque et une série télé autour de héros sympathiques. Le vrai défaut de ce film, celui qui nous fait nous laisser sur notre faim, est d'avoir voulu raconter plusieurs histoires, alors que celle de la traque de Bonnot, excellent Gamblin, est la plus prenante, la plus équilibrée, la plus dans l'époque. Mais il se fait canarder au tiers du film. La suite se concentre sur le personnage de princesse russe jouée par Diane Kruger (curieuse idée de la faire parler russe ainsi que le méchant "piotr" frémont). Certes, certes, elle s'en sort plutot pas mal, et pas seulement par sa beauté incontestable, mais face à de tels acteurs de haut calibre, un peu trop du poids du film repose sur l'ex de Guillaume Canet... erreur de scénario. La fin est plutot lourdingue avec un climax pas très crédible à l'Opera, réunissant Jaures, Poincaré et tout le gratin. Film courageux car prenant le contre pied d'un spectacle grand public et consensuel, mais qui souffre d'une intrigue qui patine sérieusement en cours de route.

A noter une première: la non homologation d'un film , "asterix et les vikings", durée 78 mn, sorti au bout de 20 mn, donc la barre des 50% n'est pas atteinte. juste le temps de constater qu'adapter une BD dont on connait les répliques par coeur n"'a aucun intérêt, que rajouter des références de notre époque orienté gamins tombe totalement à plat. seul bon point: avoir gardé la voix de roger carel pour asterix et tchernia en tant que narrateur. mais ça ne suffit vraiment pas pour rester.


El Bacos

07 avril, 2006

ApocalypseMania !


Petit moment d'émotion : c'est aujourd'hui que sort le nouvel album de ma série principale. Pour ceux que ça intéresserait, sachez que c'est toujours un sentiment très spécial que de voir un des albums être mis en vente. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est comme si vous deveniez le père d'un nouvel enfant, mais il y a un peu de ça. On ne se sent pas comme d'habitude, en tout cas.
Ce sixième album (également le premier du Cycle 2), baptisé Les Lois du Hasard, a été écrit au premier trimestre de l'année 2004. Oui, il y a deux ans ! Je me souviens très bien l'avoir terminé en Suisse, où je me trouvais pour les vacances de Pâques de cette même année. A ce moment-là, le T5 (Cosmose) venait juste de sortir, et comme souvent, j'étais motivé pour enchaîner ! (c'est d'ailleurs la même chose aujourd'hui : j'ai écrit hier la 16e page du T7).
C'est aussi à cette époque que j'ai appris que Philippe Aymond allait dessiner la nouvelle série de Jean Van Hamme, Lady S. Une nouvelle qui m'a fait énormément plaisir pour Philippe, qui méritait assurément d'avoir un grand succès, mais qui m'a fait prendre conscience que désormais, le rythme de parution des albums d'ApocalypseMania allait se ralentir - et plutôt considérablement. Pour un scénariste, je peux vous dire que ce n'est pas facile de savoir que l'histoire que vous avez inventée et découpée ne verra le jour que deux ans plus tard !
C'est en tout cas chose faite avec ce nouvel opus, que j'espère vous apprécierez. Philippe et moi sommes assez fiers de ce nouveau personnage, Leonhard Euler, que nous pensons fort et même émouvant. On attend les avis avec impatience !

06 avril, 2006

L'âge de glace 2 * *



film d'animation de carlos saldhana

le mammouth, le tigre et le paresseux, toujours ensemble, confrontés à la fonte des glaces

on aimerait dire que "ice age" rejoins ces très rares films d'animation séduisants et réussis, y compris en suite. à ce jour, il n"y a eu que "toy story" et "shrek". en toute honnêteté et malgré la sympathie que dégage ce # 2, ses 3 personnages, il faut reconnaitre qu'il ne fonctionne pas. rien de honteux, mais il n'y a pas d'histoire, c'est criant au bout de 10 mn, et les 80 autres ressemblent à du remplissage. qui fait sourire de temps à autre, qui fera plaisir aux gamins, qui les scotchera des heures durant devant le DVD (vraiment l'impression que ce genre de film qui ressemble plus à une suite de sketchs SONT FAITS POUR le DVD) mais il n'y aucun scénario construit, on aurait d'ailleurs bien du mal à raconter une intrigue. les moments délirants, il y en a pas mal, masquent difficilement cette sorte de vide. le meilleur, de loin, du générique de début à celui de fin, et tout au long du film, en interludes, sont ces courts extraits de la vie du rongeur Scat et de sa noisette. Droles, imaginatifs, ils justifient à eux seuls la vision du film. Mais tellement présents qu'ils ne font que souligner qu'il n'y a pas grand chose d'autre. Ceci dit, ne soyons pas blasés, la qualité d'image et les mouvements d'animation sont de plus en plus impressionnants.


El Bacos

Triste sire 7

04 avril, 2006

Top 10 Pet Shop Boys

A quelques semaines maintenant de la sortie de leur nouvel album, petite hitlist double en ce qui concerne les Pet Shop Boys, toujours mon groupe préféré de tous les temps.

Top 10 songs & production (random order) :
Your Funny Uncle
Being Boring
I Can't Say Goodnight
Hey Headmaster
Liberation
I'm Not Scared (Introspective Version)
Something Special
Jack The Lad
Footsteps
Young Offender

Top 10 remixes (random order) :
So Hard (KLF vs PSB)
Young Offender (Jam & Spoon Trip-o-matic Fairy Tale Mix)
Yesterday When I Was Mad (Jam & Spoon Mix)
Miserablism (Moby Electro Mix)
I Don't Know What You Want But I Can't Give It Any More (Morales Mix)
New York City Boy (Morales Mix)
Paninaro 95 (Angel Moraes Dance Mix)
Home And Dry (Ambient Mix)
West End Girls (Dance Mix)
A Red Letter Day (PSB Extended Mix)

Separate Lies *


de julian fellowes avec emily watson, tom wilkinson, rupert everet

londres et la campagne anglaise, james et anne, à la vie aisée, sans problème, jusqu'à une mort par accident d'auto, qui les mèle directement, ainsi que leur voisin, devenu amant de anne

le fait que ce fellowes ait été le scénariste de "gosford park" n'est pas forcément un atout vu l'ennui du film de altman. de nouveau en pleine ambiance so british, de la upper class, policé, sans souci apparent. quelque chose d'assez proche de "match point" de woody allen mais vraiment pas avec le même talent. disons que tant qu'il s'agit de l'enquète policière et tout le jeu des mensonges et faux semblants, ca se tient, c'est rigoureux, séduisant. mais pour ce qui concerne les relations sentimentales, l'adultère, le couple james / anne, de modérément prenant dans un premier temps, cela devient franchement n'importe quoi sur la fin, sans finesse, clichés, maladroit et interminable. ce qui se voudrait être de l'ironie, un ton désabusé, fait franchement rire dans la salle, ce qui n'est pas bon signe. le personnage de la secrétaire un peu bombasse mais totalement transparente qui dragouille son patron fera date dans le genre "sacrifiée dans le scénario". wilkinson a le mauvais role, celui qui n'est pas trop crédible. la belle emily watson, est parfaite, comme toujours, quelle actrice, quelle charme... quand à rupert everett, il est crispant, se contentant de faire la gueule, genre "méprisant". on le prèfere bien plus au naturel en copain homo facon "my best friend's wedding".


El Bacos

03 avril, 2006

F1 : GP d'Australie (3/18)

Un GP où il y a quatre interventions de la voiture de sécurité pour autant de (gros) crashes échappe forcément à la banalité. On ne s'est pas ennuyé devant ce spectacle haut en couleur, sur un circuit absolument fabuleux et complétement sous estimé sur l'échiquier mondial des tracés de course automobile. Il y a même eu des moments de pure folie où les pilotes semblaient pêter les plombs... Bref, une excellente course qui m'amène aux commentaires suivants :
- Alonso : rien à dire, magistral, phénoménal. Quelle domination. On ne peut qu'être admiratif d'une telle maîtrise. J'ai mis trois étoiles (voir plus bas), j'aurais pu en mettre quatre...
- Fisichella : maintenant qu'il a son susucre, pardon : sa victoire, le naturel revient au galop. Trop lent et malchanceux...
- Massa : les anciens démons du cheval fou qui reviennent ?
- Schumacher : désolé, mais le voir se mettre dans le mur (sans qu'il ne soit blessé, cela va de soi), me fait plutôt plaisir...
- Ralf Schumacher : étonnant comment ce pilote est à la fois si anonyme et si performant en fait.
- Les BMW : je trouve que Villeneuve a usurpé son baquet, mais je suis content que cette nouvelle (grande) équipe marche fort.
- Barrichello, Montoya, Ide, Monteiro, Rosberg, Massa, Fisichella... : dur d'être 2e pilote !
Les étoiles :
* * * : Alonso
* * : RSchumacher, Heidfeld
* : Villeneuve, Liuzzi, Webber