L'univers de LAURENT F. BOLLEE, plus connu sous ses initiales LFB ! BD, course automobile, réflexions personnelles au menu... sans oublier les critiques ciné de notre chroniqueur El Bacos ! Welcome...
18 avril, 2006
Les Brigades du Tigre * *
de jérome cornuau avec clovis cornillac, diane kruger, edouard baer, olivier gourmet, jacques gamblin
1912, trois policiers des Brigades du Tigre, face à Bonnot et sa bande, ainsi qu'une princesse russe et des fonctionnaires corrompus, sur fond de marche vers la guerre
tentative presque convainquante d'un film francais d'action historique, avec gros moyens, gros gros casting et une réelle ambition de bien faire. un domaine qui semblait réservé la plupart du temps à des US, type Scorcese. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, on pense d'ailleurs à lui de temps en temps. Parce que cette histoire de flics et voyous est finalement assez éloignée dans l'esprit de la série télé. Il reste une certaine légereté et le charme de la Belle Epoque, mais cette histoires, ces histoires, sont bien plus dures, réalistes, un violence surprenante, qu'un Scorcese aurait encore plus accentué, jusqu'au malaise. C'est ce qui manque à ce film plutot ambitieux qui reste entre deux, une chronique réaliste et violente de l'époque et une série télé autour de héros sympathiques. Le vrai défaut de ce film, celui qui nous fait nous laisser sur notre faim, est d'avoir voulu raconter plusieurs histoires, alors que celle de la traque de Bonnot, excellent Gamblin, est la plus prenante, la plus équilibrée, la plus dans l'époque. Mais il se fait canarder au tiers du film. La suite se concentre sur le personnage de princesse russe jouée par Diane Kruger (curieuse idée de la faire parler russe ainsi que le méchant "piotr" frémont). Certes, certes, elle s'en sort plutot pas mal, et pas seulement par sa beauté incontestable, mais face à de tels acteurs de haut calibre, un peu trop du poids du film repose sur l'ex de Guillaume Canet... erreur de scénario. La fin est plutot lourdingue avec un climax pas très crédible à l'Opera, réunissant Jaures, Poincaré et tout le gratin. Film courageux car prenant le contre pied d'un spectacle grand public et consensuel, mais qui souffre d'une intrigue qui patine sérieusement en cours de route.
A noter une première: la non homologation d'un film , "asterix et les vikings", durée 78 mn, sorti au bout de 20 mn, donc la barre des 50% n'est pas atteinte. juste le temps de constater qu'adapter une BD dont on connait les répliques par coeur n"'a aucun intérêt, que rajouter des références de notre époque orienté gamins tombe totalement à plat. seul bon point: avoir gardé la voix de roger carel pour asterix et tchernia en tant que narrateur. mais ça ne suffit vraiment pas pour rester.
El Bacos
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