Je m'aperçois que cela fait plus d'un mois que je n'ai pas donné de mes nouvelles... C'est fou comme le temps passe vite lorsqu'on est occupé. Depuis mon retour des 24H du Mans, je n'ai en effet pas eu le temps de souffler. Petit résumé pour ceux qui se languissaient :
Trois jours après la classique mancelle, je suis allé deux jours en Angleterre faire un reportage consacré à Rick Parfitt. J'ose espérer que vous savez tous qu'il est le chanteur-guitariste du groupe Status Quo ! Une véritable légende du rock ! Je l'ai retrouvé à Silverstone, où il prenait des cours de pilotage, car la course automobile est sa passion secrète. La rencontre avait été organisée par mon ami Philippe Duponteil, que je n'ai jamais perdu de vue depuis que nous avions été ensemble au même lycée, et qui, outre son statut de haut fonctionnaire à la Commission Européenne, reste LE fan absolu de Status Quo. Il vient d'ailleurs d'écrire la première biographie en français consacré à ce groupe (tout le monde connait les tubes In The Army Now, What You're Proposin', Rockin'All Over The World, Down Down, Caroline...) que je vous recommande chaudement. Plus de précisions ici.
Toujours est-il qu'on a passé un moment super sympa avec Parfitt, qui est arrivé dans une Bentley Continental aux vitres fumées conduite par son chauffeur, avec un cigare aux lèvres et des lunettes de soleil : la rock-star ultime ! Il a été très disponible et s'est prêté de bonne grâce à nos demandes et on a pu faire deux longues interviews. J'ai vraiment le sentiment que le contact a été très bon entre nous et je crois que lui comme son entourage était satisfait. Le bonhomme a quand même vendu plus de 100 millions de disques ! On a fait des photos que je vous montrerai très bientôt... Le reportage s'est finalement intitulé Motorsport Backstage with Rick Parfitt, et il est en diffusion sur Motors TV depuis le 5 juillet dernier.
Quatre jours plus tard, direction les Etats-Unis. Un rêve se réalisait : j'allais enfin assister à une course Nascar ! Je commente cette discipline depuis six ans, et je n'avais jamais vu de course en vrai. C'est chose faite depuis 1er juillet, avec le Wynn-Dixie 250 et le Pepsi 400, respectivement la course Busch Series et Nextel Cup de la Nascar, qui se sont déroulées à Daytona en Floride.
Nous avons décollé le mardi 27 juin, pour Orlando via Newark. Nous avions une heure de transit à New York, mais hélas nous avons été obligés de récupérer nos bagages avant de les déclarer à la douane (pour le matériel de télé) et de réenregistrer. Autant dire tout de suite qu'on a évidemment raté notre correspondance ! Après, ça a été la galère pour finalement arriver à Orlando, mais nous n'avions plus tous nos bagages ! On est arrivés à l'hôtel à 1h du matin au lieu des 18h prévus ! Heureusement qu'on avait la journée du lendemain pour être plus tranquille... Première constatation : la Floride en juillet, il faut savoir que c'est 35° à l'ombre avec un très fort taux d'humidité. L'horreur. Jamais je ne me souvenais avoir autant souffert de la chaleur. Le simple fait de tenir un micro et on était en nage ! Pour moi, honnêtement, c'était too much et j'avoue avoir souffert. Pas autant que mon collègue William qui lui devait se porter la caméra et le pied (plus vingt kilos facile)...
Sur place, pas facile non plus d'approcher les pilotes qui sont de véritables superstars, du niveau de Schumacher en Europe. Une armée d'agents ou de PR (Press Relation) les entoure et on a beau venir de très loin, ce n'est pas pour ça qu'on aura une interview. Le grand moment a quand même été la rencontre avec Dale Earnhardt Jr, véritable idole de l'Amérique. La statue de son père, tragiquement disparu sur ce circuit de Daytona il y a 5 ans, trône d'ailleurs fièrement à l'entrée du Speedway.
Nous sommes rentrés à Paris le lundi 3 juillet, et la semaine a été très chargée avec le montage du Parfitt et de ce Inside Nascar Busch. A peine le temps de voir la demi-finale France-Portugal au milieu !
Sans faiblir, samedi 8 juillet, je suis parti pour deux semaines de vacances. Direction d'abord la Norvège, dans le cadre d'un échange de maison. Nous avons passé une excellente semaine à Stavanger, qui est la 4e ville du pays. Une journée de pluie, deux jours maussades et trois jours ensoleillés pour voir les fjords et des belles architectures scandinaves...
Dès le dimanche 9, bien évidemment, nous avons regardé la finale de la coupe du monde, avec les commentaires norvégiens de la télé nationale. On nous avait dit que la majorité du pays était pour la France, et on sait donc que ça n'a pas suffit. Comme beaucoup de monde, j'ai trouvé qu'on avait plutôt très bien joué, en tout cas dominé, que le penalty transformé par Zidane était assez incroyable à ce niveau, que l'égalisation des italiens n'était pas imméritée mais qu'ils n'avaient rien fait ensuite. Pour tout vous dire, j'avais fait un double pari sur betandwin.com : la France vainqueur en prolongation ou l'Italie aux tirs au but. Hélas, je ne me suis pas trompé sur ce dernier point. Je ne me souviens pas, en effet, avoir vu Barthez décisif dans cet exercice. Cela étant, je l'ai trouvé, pour une fois, digne (dans la défaite quelques minutes après).
Quant à Zidane, évidemment, j'ai été aterré. Comment a-t-il pu se détruire de la sorte ? Comment n'a-t-il pas su résister à la tentation de ce geste à dix minutes de la fin d'une finale de Coupe du Monde ? Evidemment, on ne souhaite à personne de se faire insulter, ni de tendre l'autre joue. Mais donner un coup de tête en mondovision, désolé, ça ne se fait pas. Je ne dis pas ça en vertu de je ne sais quel modèle d'éducation ou d'exemplarité auxquelles je ne crois guère, je dis juste ça par rapport à Zidane lui-même, qui n'aurait jamais dû partir de la scène avec un carton rouge qu'il aurait pu et dû éviter.
Côté sport, vous aurez remarqué que Schumacher est en train de grignoter son retard sur Alonso... Tant mieux pour le spectacle, mais il ne faudrait pas trop que ça dure. Imaginez : Schumacher champion pour la 8e fois et qui annonce qu'il continue ! Non, ça ne se peut pas...
Pour le Tour de France, la dernière semaine a été fantastique et à chaque fois qu'on regarde une étape de montagne alpestre, il faut bien convenir que le cyclisme à ce niveau-là est peut-être le seul sport à écrire sa légende en direct et non a posteriori comme beaucoup d'autres événements. Bravo à Landis, même si j'aurais espéré que les américains soufflent un peu dans leur volonté de gagner.
Après la Norvège, nous avons enchaîné par une semaine de vacances à Combloux, face au Mont Blanc. Nous avions loué un chalet et tout s'est bien passé, même si nous avons, une fois encore, souffert de la chaleur. Maudite canicule !
Au menu : petites virées en voitures, petites balades, un peu de shopping et pas mal de repos, avec aussi de la BD - j'ai terminé le découpage du T7 d'ApocalypseMania et j'ai découpé la moitié du T1 de ce qui va être ma nouvelle grande série : L'ultime Chimère, à paraître chez Glénat. Plus d'infos à venir bientôt...
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