L'univers de LAURENT F. BOLLEE, plus connu sous ses initiales LFB ! BD, course automobile, réflexions personnelles au menu... sans oublier les critiques ciné de notre chroniqueur El Bacos ! Welcome...
03 mars, 2008
Paris * *
de cedric klapish avec romain duris, juliette binoche, fabrice luchini, melanie laurent, albert dupontel
Paris... autour de pierre, malade du coeur et en sursis, aidé par sa soeur elise, la vie de Paris, joies et peines...
Klapish avec ses succès, son acteur fétiche (Duris), ses films dans l'air du temps, a forcément moins bonne presse qu'ill y a 15 ans, à l'époque du "Peril jeune". Et pourtant il faut un vrai talent pour réussir des films aussi différents, un classique comme "un air de famille", ainsi que la doublette "auberge espagnole / poupées russes" qui restera comme des Sautet ou des Truffaut à leur époque, d'un cinéma de son temps, du début des années 2000. On est ici assez loin de "chacun cherche son chat", il y a 12 ans... Inégal, même si globalement agréable. Le film choral est devenu un genre et pourquoi pas pour ce film centré sur une ville. Mais autant le "couple" Duris/Binoche apporte énormément, en profondeur, en émotion, en justesse, autant les autres histoires avancent plus difficilement, moins bien écrits clairement, ça manque de liant, ça avance par à coups, Luchini plutôt bien mais son amourette ne veut pas dire grand chose, les gars de Rungis survolés et on ne parle pas de l'émigré d"Afrique très brouillonné. Qui trop embrasse parfois... Il y a des scènes où on retrouve Klapish, son choix des musiques, une sorte de grâce, notamment quand Pierre revoit ses photos ou son film de spectacle, et la plupart des scènes de Binoche - étonnant comme cette actrice fait encore la différence, parmi ce casting. A côté de cela, et disons le de facon péjorative, il y a du scénario qui rappelle trop... Lelouch. On peut accepter que ce dernier en fasse trop, dans la dramatisation ou les coups de théâtre, mais pas trop de Klapish. Cela étant, on aime le quartier Gambetta / Pere Lachaise de Duris, en hiver (typiquement le genre de film qui doit foutre un gros spleen parisien quand on est à l'étranger). moins sur des détails comme le fait de faire une bande annonce sur une chanson tubesque de Keane qui n'est pas dans le film... Il manque ces plus que pouvaient être l'actrice Kelly Reilly et une chanson de Beth Gibbons dans "les poupées russes".
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2 commentaires:
espérons que ce soit meilleur que "2 jours à Paris" de Julie Delpy: annoncée comme une comédie désopilante sur l'esprit parisien, j'ai loué le DVD. Après 20 minutes ma femme et moi on s'est regardés, après 30 on a levé les yeux au ciel, et après 45 minutes on a éteint la vidéo.
Enfin, Duris j'adore, et c'est pas le même genre semble-t-il ;-)
Personnelement, je dirai que ce film ne m'a pas fait une si grande impression. Je m'attendais à beaucoup mieux, ne connaissant pas le style de Klapisch et je reconnais avoir été déçue : cela doit faire une semaine ou deux que je l'ai vu et je ne m'en souviens que très vaguement...
Dommage. Cela dit, il faut reconnaitre que R. Duris ne se débrouille pas trop mal (du moins, nettement mieux que dans "Arsène Lupin", de mon point de vue.)
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