de andré téchiné avec michel blanc, emmanuelle beart, sami bouajila, johan libereau
été 1984, adrien, médecin, tombe amoureux du jeune manu. relation platonique. manu est attiré par mehdi, mari flic de sarah,une amie d'adrien.
il faut sans doute consommer voire sur consommer du cinéma au quotidien pour mesurer le talent d'un téchiné. il n'a jamais été un cinéaste spectaculaire, beaucoup de grands films mais pas l'impression d'une grande oeuvre en particulier, mais il assure chaque fois une qualité de réalisation et de narration de plus en plus rare dans le cinéma français, depuis plus de 30 ans. sans donner l'impression d'avoir des "tics", d'être dans la redite. il suffit de quelques minutes, les mouvements de camera, le montage, la lumière - superbe, celle d'un été 84 à Paris pendant lequel on se croit replongé - la densité des personnages, l'interprétation. il a un talent pour raconter des histoires, sans que l'on voit les coutures, sans que l'on traine en chemin. et malgré le poids du sujet - le sida qui commence à frapper et les "témoins" désarmés - le film n'est absolument pas "à thème". et si c'est à la mémoire à son ami michel bena, dont on se souvient bien du "ciel de paris" avec bonnaire, il y a 15 ans, c'est un bel hommage. le temps de "marcia baila", la chanson de ces années 84/85, on se retrouve dans l'époque. la partie estivale, celle de l'insouciance, des corps amoureux, est plus convainquante que la "guerre" de l'hiver, plus dure, forcément. comme toujours chez téchiné, gros casting, même son "petit jeune" de service, libereau, est au niveau. mention spéciale à bouajila qui change de son registre classique, dans une "virilité" à la rosdy zem. et à béart qui aura quand même été révélée d'abord par sautet puis par téchiné, qui sait, lui - tant mieux... - la faire jouer de sa sensualité, comme dans "les égarés", comme ici. elle est "physique", et elle est vraiment marquante.
El Bacos.
été 1984, adrien, médecin, tombe amoureux du jeune manu. relation platonique. manu est attiré par mehdi, mari flic de sarah,une amie d'adrien.
il faut sans doute consommer voire sur consommer du cinéma au quotidien pour mesurer le talent d'un téchiné. il n'a jamais été un cinéaste spectaculaire, beaucoup de grands films mais pas l'impression d'une grande oeuvre en particulier, mais il assure chaque fois une qualité de réalisation et de narration de plus en plus rare dans le cinéma français, depuis plus de 30 ans. sans donner l'impression d'avoir des "tics", d'être dans la redite. il suffit de quelques minutes, les mouvements de camera, le montage, la lumière - superbe, celle d'un été 84 à Paris pendant lequel on se croit replongé - la densité des personnages, l'interprétation. il a un talent pour raconter des histoires, sans que l'on voit les coutures, sans que l'on traine en chemin. et malgré le poids du sujet - le sida qui commence à frapper et les "témoins" désarmés - le film n'est absolument pas "à thème". et si c'est à la mémoire à son ami michel bena, dont on se souvient bien du "ciel de paris" avec bonnaire, il y a 15 ans, c'est un bel hommage. le temps de "marcia baila", la chanson de ces années 84/85, on se retrouve dans l'époque. la partie estivale, celle de l'insouciance, des corps amoureux, est plus convainquante que la "guerre" de l'hiver, plus dure, forcément. comme toujours chez téchiné, gros casting, même son "petit jeune" de service, libereau, est au niveau. mention spéciale à bouajila qui change de son registre classique, dans une "virilité" à la rosdy zem. et à béart qui aura quand même été révélée d'abord par sautet puis par téchiné, qui sait, lui - tant mieux... - la faire jouer de sa sensualité, comme dans "les égarés", comme ici. elle est "physique", et elle est vraiment marquante.
El Bacos.
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