film collectif de 7 court / moyen métrages dont larry clark, gaspar noe, s taylor
wood...
wood...
7 films d'auteurs très différents autour du sexe et de la pornographie
c'est pas beau, ça ? de vrais films de boules en compagnie du public
intello-convenable du mk2 beaubourg, hommes et femmes et avec les deux mains bien
dégagées. un vrai film de cul, interdit aux moins de 18, avec pipes à gogo,
sodomies, sperme dégoulinant et tout ça (voilà, c'est dit). l'exercice est
intéressant, intriguant, vraiment. parce que la nouvelle frontière, la dernière
frontière du ciné actuel un minimum exigeant pourrait être de montrer (enfin) le
sexe. alors que l'ultra violence se banalise à l'écran, alors que la société est de
plus en plus "sexuelle", on reste dans les codes d'ellipses au cinéma. certains ont
essayé, avec réussite, de transgresser, bruno dumont, des réalisateurs coréens,
chéreau avec "intimité", larry clark. c'est d'ailleurs son moyen métrage qui est le
meilleur moment de ce "destricted". un docu sur le casting de jeunes américains pour
tourner un film porno, un bon résumé de cette culture porno US, à la fois drole et
significatif sur ce qu'une jeune génération a dans la tête, des questions de clark
jusqu'au passage à l'acte avec actrice pro qui pousse ses gémissements mécaniques.
le reste, clairement inégal, comme prévu. un peu branlette - ben oui, fallait la
placer... - intello dans pas mal mais le fait d'être dans l'explicite donne un
intérêt à la plupart. y compris à celui, final, de gaspar noe, pas mal de sièges qui
ont claqué, il nous a ressorti la douce ambiance de son "irréversible". original,
quand même. souvent pénible mais dérangeant, mettant mal à l'aise par son
insistance, y compris au mk2 beaubourg. donc ça fait du bien.
c'est pas beau, ça ? de vrais films de boules en compagnie du public
intello-convenable du mk2 beaubourg, hommes et femmes et avec les deux mains bien
dégagées. un vrai film de cul, interdit aux moins de 18, avec pipes à gogo,
sodomies, sperme dégoulinant et tout ça (voilà, c'est dit). l'exercice est
intéressant, intriguant, vraiment. parce que la nouvelle frontière, la dernière
frontière du ciné actuel un minimum exigeant pourrait être de montrer (enfin) le
sexe. alors que l'ultra violence se banalise à l'écran, alors que la société est de
plus en plus "sexuelle", on reste dans les codes d'ellipses au cinéma. certains ont
essayé, avec réussite, de transgresser, bruno dumont, des réalisateurs coréens,
chéreau avec "intimité", larry clark. c'est d'ailleurs son moyen métrage qui est le
meilleur moment de ce "destricted". un docu sur le casting de jeunes américains pour
tourner un film porno, un bon résumé de cette culture porno US, à la fois drole et
significatif sur ce qu'une jeune génération a dans la tête, des questions de clark
jusqu'au passage à l'acte avec actrice pro qui pousse ses gémissements mécaniques.
le reste, clairement inégal, comme prévu. un peu branlette - ben oui, fallait la
placer... - intello dans pas mal mais le fait d'être dans l'explicite donne un
intérêt à la plupart. y compris à celui, final, de gaspar noe, pas mal de sièges qui
ont claqué, il nous a ressorti la douce ambiance de son "irréversible". original,
quand même. souvent pénible mais dérangeant, mettant mal à l'aise par son
insistance, y compris au mk2 beaubourg. donc ça fait du bien.
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