28 mai, 2007

Talking Loud And Clear


En parlant haut et fort, en effet, je peux vous assurer que j'ai passé une excellente soirée vendredi dernier - avec la venue d'Orchestral Manoeuvres In The Dark (OMD) à Paris, dans cette excellente salle qu'est l'Olympia (dans laquelles je n'étais pas revenu depuis, je crois, le passage de Mike & The Mechanics il y a bien 15 ans !).

OMD, c'est typiquement le groupe "années 80" qui n'a pas vieilli (au contraire selon moi du Depeche Mode de l'époque par exemple, sans parler de Duran Duran), avec un nombre impressionnant de hits qui, s'ils ont pu parfois avoir l'air un peu "gentillets", ressortent continuellement car imparables.

OMD fait partie de ces groupes que je ne mets pas spontanément au niveau des Pet Shop Boys ou de Prefab Sprout, pour citer les deux meilleurs dans le registre de la pop anglaise, mais dont j'ai acheté régulièrement les maxis, séduits et toujours admiratifs de leur sens mélodique.

Bref, la venue de MM. Andy McCluskey et Paul Humphreys n'était à manquer sous aucun pretexte ! Par hasard, je me suis retrouvé au premier rang de la mezzanine, à exactement un mètre de la loge des familles, où l'on pouvait reconnaître sans trop de souci la progéniture McCluskey - toujours marrant comme impression.

Si tout a été à ce point réussi dans cette soirée, c'est donc par ce placement impeccable, certes, mais aussi et surtout par la construction du concert et l'énergie déployée. Si nos amis Tennant-Lowe m'apparaissent rétrospectivement comme ayant été un peu "mous" lundi dernier au Grand Rex, et en plus avec un choix de titres finalement discutable sur la globalité, on ne pourra pas faire ce reproche à McCluskey qui souvent était visiblement et sincèrement épuisé.

La première partie comprenait la réinterprétation de l'album Architecture & Morality, à deux ou trois omissions près selon moi. Rappelons qu'il y a trois tubes dans cet album : Souvenir, Joan Of Arc, Maid Of Orleans, sans oublier l'excellent She's Leaving. Les trois premiers ont été enchaînés après une vingtaine de minutes de concert : grand, très grand moment, et une ambiance dans la salle qui commençait à vraiment monter. Et puis, au bout de quarante minutes, McCluskey dit : "maintenant, Architecture & Morality, c'est fini !" (en français dans le texte). Et là, on comprend donc qu'on va avoir le reste du best of - je n'en étais pas totalement sûr et du coup, là, on était obligé de se mettre debout et de danser franchement, avec le petit parfum de nostalgie qui va avec : Enola Gay, So In Love, Messages, Electricity, Pandora's Box, tous ou presque y sont passés (sauf Dreaming). J'avoue que cette idée de faire un album entier d'abord, puis les greatest hits ensuite, me semble excellente. Interprétation impeccable par-dessus le marché, communion avec le public sincère, ambiance joyeuse, franchement une réussite : tout le monde était content d'être là !

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