30 novembre, 2009

2012 °


De roland emmerich avec john cusack, danny glover, chiwetel esiofor

2009, alerte mondiale gardée secrète sur une catastrophe naturelle à venir, pour 2012... Qui se déclenche, dévastant tout, alors que certains recherchent les «vaisseaux» qui doivent sauver quelques privilégiés du cataclysme.

A résumer ainsi cette intrigue, on se dit que cela aurait pu faire un sacré bon film, scénario de fin du monde, gros moyens pour effets spéciaux et réalisateur qui a fait ses preuves pour bien traiter ce genre « catastrophe » avec le très bon «The day after tomorrow». Sauf que… on est au-delà de la déception, ce film événement, qui casse la baraque du box office mondial, et notamment francais (2.2 millions en une semaine), est, pour résumer, nul. Tout est raté. On ne sait pas par quoi commencer. Le fait qu’on n’est absolument pas pris par l’intrigue. Parce qu’on n’y croit pas. Dés la première scène d’action, Jackson (John Cusack… mais qu’est ce qu’il fait là !!??) et sa famille échappant au tremblement de terre, on n’y croit pas, les effets spéciaux sont super mal foutus, on est dans un jeu vidéo, et on le restera tout le temps (l’avion qui slalomme entre les immeubles…), le spectaculaire des effets est totalement gommé par le fait qu’il n’y a aucun effort pour rendre la situation crédible. Le scénario ensuite, accumule les clichés, sans aucun recul. On est au-delà de la niaiserie US sur les relations de famille, vraiment écœurant, on pensait ne plus voir aussi insupportable après «Armageddon». Passons sur les Russes (un gros mafieux violent, une pétasse blonde), ils doivent se lasser de leur représentation au cinéma, et ce côté "new world order" : les principaux personnages qui sont américain, russe, indien et chinois… (enfin, « habillés comme le Dalai Lama », c’est plus propre »). Tant pis pour les Européens, réduits à La Joconde, la place St Pierre et le tunnel de l’Alma où une bagnole se fait exploser (… hommage à Lady Di, sans doute, mais on ne voit pas trop le sens…). Rôle qui fait tache dans la filmo de Danny Glover en président US. Pire, Thandie Newton, pleurnichant pendant 2h30, en fille de président. Non, vraiment, aucune indulgence, car la bêtise de l’ensemble n’est même pas relevée par les images, perdant sur toute la ligne, une facilité de scénario plutôt incroyable à ce niveau là.

27 novembre, 2009

This is it **


Documentaire de kenny ortega

A partir d’avril 2009, les répétitions du retour sur scène de Michael Jackson, pour le spectacle « this is it »

Oui, si on s’était dit il y a quelques semaines qu’on irait voir ce film «pour les fans» de MJ… Bon mais voilà, la critique est plutôt bonne et le bouche à oreilles aussi… et MJ est clairement «l’homme de l’année», qu’on le veuille ou non. Un film qui a le grand mérite d’être «honnête», il ne nous sert pas autre chose que ces images de répétitions, elles mêmes un peu… répétitives. Sentiments mitigés toutefois, impressionnant de voir ce danseur exceptionnel, son implication, sa précision, et sa grande forme (eh oui...) pour un homme de 50 piges. Pour le reste, voir un artiste créer en studio (cf Stones/«Performance») ou en action en concert , est tout de même plus intéressant que voir des rehearsals… Beaucoup de titres juste prétextes à des chorégraphies, en gros ce qu’il a fait pendant une quinzaine d’années... Quant à l’homme Jackson, oui, il est «normal» mais on ne peut pas dire que ce docu l’humanise : il reste ce pro un peu sur son nuage qu’on «connaît». Film sobre mais tout de même pas mal marqué par la sauce US, les innombrables «it’s cool»/«god bless you»/«i love you» et divers superlatifs qui font partie de ce qu’il y a de plus crispant dans la mythologie de Bambi. Passage très pénible sur la toute aussi pénible et niaise chanson écolo «Earth Song». Le fait est qu’on oublie assez vite que ce gars a quelques jours/semaines à vivre, plutôt une bonne chose. Documentaire à sa gloire, pas d’engueulades et de tensions, ni de vraie déconne d’ailleurs mais témoignage intéressant.

23 novembre, 2009

L'Idole & le Fléau is back !


Voici la première planche du T2 de L'Idole & le Fléau, qui sortira au premier semestre 2010 chez 12Bis. Titre : Operation Ruthless. 54 planches. Dessins d'Igor Kordey, couleurs d'Ive Svorcina.
Le personnage que l'on aperçoit qui a les yeux bandés est Carl Sagan.

20 novembre, 2009

Couv !


L'ultime Chimère T5 : Le Livre
Bollée, Griffo, Mangin - Glénat - Sortie : mars 2010

19 novembre, 2009

A propos des matches couperet...



Seize ans séparent ces deux photos. Le 17 novembre 1993, j'avais la chance (?) de me trouver en tribune de presse du Parc des Princes pour assister à France-Bulgarie, décisif pour la qualification en coupe du Monde 94. Je m'en souviens comme si c'était hier, le but de Kostadinov à la dernière seconde et un stade comme pétrifié, à peine un bruit, une chappe de plomb qui, littéralement, était tombé sur la tête de tout le monde. J'étais assis à côté de mon collègue Thierry Clopeau, et nous nous regardions, hébétés... Je ne vous dis pas l'ambiance pour faire les interviews ensuite en zone mixte...
A l'époque, il faut bien avouer que l'équipe de France avait déjà failli grandement à sa réputation et à ses devoirs. Elle avait deux matches pour se qualifier sans souci, mais elle avait trouvé le moyen de concéder le match nul face à Israël et donc une défaite face à la Bulgarie (qui allait aller tout de même en demi-finale l'année suivante du Mondial...). Et si je me souviens très bien avoir fustigé dans le 20h du lendemain quelques fautes graves (Papin sorti après une demi-heure de jeu pour des crampes... A-t-on déjà vu tel symbole de défaite plus évident ?), il faut bien avouer qu'on se rappelle avec une certaine émotion tout de même de cette époque où on trouvait trois joueurs énormes en sélection : Papin donc, mais aussi Cantona et Ginola.
A titre de preuve, et même si ça ne refait pas l'histoire, il faut se souvenir que le Ginola avait mis contre Israël un but fabuleux, un tir de 25m en pleine lucarne... Franchement, vous pensez que ça aurait été possible hier soir ?

La France s'est donc qualifiée pour le Mondial 2010 dans la douleur, c'est le moins qu'on puisse dire, face à l'Eire. Les Irlandais ont toujours eu le chic pour être assez losers en foot, mais là c'est le pompon. On les plaint, et on les remercie pour leur match, leur bravoure et leur état d'esprit. Je préfère évidemment qu'on soit en Afrique du Sud en juin prochain, parce que, qu'on le veuille ou non, une coupe du monde sans son équipe nationale, c'est pas la même chose. Mais comme tout le monde, j'ai été atterré par le spectacle et je me console uniquement en me disant qu'il n'y avait pas Ribery et Benzema sur la pelouse. Pas de quoi être fier pour autant.
Quant à la fameuse main de Henry, je relativiserai relativement les propos. Oui, elle est flagrante, oui elle est illégale, oui elle est moche, et oui elle ne grandit pas l'équipe de France. Mais je dis aussi que 1) tout se passe en 1/10e de seconde, 2) je ne suis pas sûr qu'Henry le fasse totalement exprès de bout en bout -hé, on a tous joué au foot, on sait que parfois on peut avoir des reflexes, des sortes d'automatismes qui font qu'on veut empêcher le ballon de sortir ou qu'on veut mieux le contrôler !- et 3) au final, ce n'est pas à Henry de s'arbitrer lui-même. Ce n'est pas une excuse pour ce joueur -tellement décevant hier-, juste une constatation pour ce sport qui refuse parfois toute évolution de son arbitrage.
Et pour continuer dans le cynisme, disons que, comme je l'ai lu quelque part, la France est désormais capable de gagner par ces coups tordus, comme l'Italie ! Un signe de progrès, non ? D'ailleurs, vous avez vu les maillots des Bulgares à l'époque et des Irlandais hier ? Les mêmes ! La preuve qu'en seize ans, la France est bien devenue championne du monde une fois...

17 novembre, 2009

Man at work (2)



Hasard ou coïncidence, comme dirait Lelouch, je reçois de la part de mon ami Jacques Leunis d'Eurosport cette photo prise dans le hall d'un hôtel de Sebring, Floride (je ne sais plus son nom, mais on ne peut pas le louper, c'est le plus classe de tous, là où descendent toutes les équipes !) en mars dernier où l'on me voit intervenir en direct pour RMC en interviewant le Dr Wolfgang Ullrich, patron d'Audi Motorsport. La veille au soir, la nouvelle Audi R15 avait remporté les 12 Heures de Sebring, devançant la première Peugeot de 22 secondes seulement.
Dernière précision : ce matin-là, seuls Ullrich et Allan McNish, pilote Audi, s'étaient déplacés à mon micro. Malgré les demandes et les accords, on n'était pas venu chez Peugeot...

14 novembre, 2009

Paddy McAloon, et dernières lectures BD

Ca fait presque une semaine que je n'ai rien mis sur ce blog, désolé, la faute à beaucoup de boulot côté sport auto et BD cette semaine. Côté sport auto, je ne sais pas si vous le saviez, mais je commente les DVD bonus que sort le magazine Echappement et qui sont consacrés au rallyes du Championnat du Monde WRC. Dans quelques jours, sort en tout cas un Hors Série Echappement avec un DVD qui contient plus de deux heures de programme, dont le résumé complet de la dernière manche en Grande-Bretagne (qui a donc vu Loeb conquérir son 6e titre consécutif) et le best of de la saison. Mine de rien, entre la préparation et le "mix" proprement dit, c'est du taf !
Côté BD, j'ai terminé il y a quelques jours le Livre I de Bandaiyan, mon roman graphique consacré à la naissance de l'Australie. Avec le prologue, ça fait déjà plus de 170 pages d'écrites ! Je vais maintenant commencer le Livre II (qui fera à peu près le même nombre de pages), qui sera uniquement consacré au voyages de la Première Flotte, entre Portsmouth et Sydney. Ce voyage a eu lieu très précisément entre le 13 mai 1787 et le 26 janvier 1788. Cette date est toujours la fête nationale en Australie...



Il faut aussi que je vous parle de Paddy McAloon. Voici sa photo au moment de sa gloire, c'est à dire il y a vingt ans quand le groupe Prefab Sprout était au sommet. Je fais en effet partie de ceux pour qui ce nom improbable -Prefab Sprout, je n'ai jamais su ou cherché à comprendre si ça voulait dire quelque chose- représente quelque chose d'énorme, à savoir l'un des meilleurs groupes pop anglais de tous les temps. Avec les Beatles et les Pet Shop Boys, on peut même affirmer sans crainte que c'est le cas, le tout grâce à principalement trois albums immortels : Steve McQueen, From Langley Park To Memphis et Jordan : The Comeback. A la baguette, le leader, chanteur et âme du groupe : Paddy McAloon, une voix reconnaissable entre toutes, des arrangements qui n'appartiennent qu'à lui, un sens de la mélodie hallucinant !

Force est pourtant de constater que Prefab Sprout avait complétement disparu de la circulation... Et puis, il y a quelques semaines, big news, un nouvel album est sorti ! Après combien d'années de silence ? On ne sait pas, mais beaucoup, le temps pour McAloon de devenir ceci :



Terrible, n'est-ce pas ? Il paraît qu'il est tombé gravement malade, qu'il a failli devenir aveugle et sourd, et qu'il s'est en conséquence complétement retiré avec femme et enfants...

D'où vient cet album alors ? Des fonds de tiroirs de Prefab Sprout en fait, puisque ce sont des chansons datant de l'époque de Jordan... Un album "perdu", comme McAloon l'écrit dans le livret qui accompage Let's Change The World With Music. (Au passage, on ne comprend pas très bien où il veut en venir, mais j'ai dû rater quelque chose dans ce long texte...) On se demandera en tout cas ce qui a bien pu pousser ces chansons à demeurer secrètes, tant elles sont majoritairement excellentes.
Sur onze morceaux, deux sont oubliables (Last of The Great Romantics et Meet The New Mozart - vu les titres, on s'en doutait un peu hélas), deux sont moyennes et assez fades (Music Is A Princess et Angel of Love - dommage pour cette dernière, c'est la dernière de l'album...), trois sont très bien (Let There Be Music, I Love Music et God Watch Over You), une est superbe (Falling In Love), deux sont géniales (Ride et Sweet Gospel Music) et l'une est un chef-d'oeuvre (Earth : The Story so Far - dont on se dit que ça aurait dû être le titre de l'album).



Bref, un bain de jouvence fort et émouvant, qui ne se rate pas. Je profite de l'occasion pour vous proposer mon Ultimate Top 10 Prefab Sprout (sans ordre particulier) :
Life Of Surprises
The Sound Of Crying
Nightingales
The Golden Calf
If You Don't Love Me
Looking For Atlantis
All The World Loves Lovers
When Love Breaks Down (Accoustic Version 2007)
Jordan : The Comeback
Earth : The Story So Far


A part ça, grâce à quelques bibliothèques, dons d'éditeurs et achats sonnants et trébuchants, voici les dernières BD que j'ai lues depuis cet été :

Bouncer T1 à 6 (Jodorowski-Boucq, Humanos) - T1 génial, et après ça va en déclinant, mais sans jamais quitter le haut de gamme. Excellents dialogues, situations fortes, dessin fabuleux. Parfois dérangeant, ce qui est rajoute à la qualité d'ensemble. Il était temps que je m'y mette !

Loin d'être parfait (Tomine, Delcourt) - je suis un fan d'Adrian Tomine depuis que j'ai lu Blonde Platine, qui avait manqué de peu mon petit prix annuel de la meilleure BD de l'année, que je remets toujours au mois de décembre (attention, ça approche...) Toujours aussi bien étudié, aussi fin et criant de vérité.

Backworld T3 (Corbeyran-Rollin, Glénat) - on se demandait un peu comment Eric allait conclure, mais il s'en sort une nouvelle fois le bougre !

L'Affaire des Affaires (Robert-Lindingre-Astier, Dargaud) - ... ou les débuts de l'affaire Clearstream en roman graphique. Intelligent, bien découpé et dialogué. Se lit d'une traite.

Blitz (Rivière-Floc'h, Dargaud) - on est fan de cet esprit anglais et de ce dessin si élégant mais on peut avoir le sentiment qu'on est arrivé au bout quand même...

La Saison de la Couloeuvre T1 (Lehmann-Michaud, L'Atalante) - J'ai été bluffé par ce récit où l'on découvre comme un aérogare galactique où se croisent différentes espèces et manifestations surprenantes... Une véritable atmosphère de science-fiction qui force le respect et qui ouvre en grand l'imagination.

Terres Lointaines T1 et T2 (Leo-Icar, Dargaud) - à contrario, ces deux premiers tomes de la nouvelle série de l'ami Leo ne m'ont pas convaincu. Vivement la suite d'Antarès !

Les Passagers du Vent T6 (Bourgeon, 12Bis) - dense et superbement imprimé, un long récit où l'on se prend au jeu. J'ai préféré la première partie, qui est une sorte de road movie. Curieusement, dès qu'apparaît Isa, ça retombe un petit peu...

O'Boys T2 (Thirault-Cuzor, Dargaud) - ce n'est pas parce que Cuzor va dessiner mon XIII Mystery que je vais être partial ! Il faudrait être aveugle pour ne pas voir une superbe série en cours, avec des dialogues et des dessins exceptionnels.

West T5 (Dorison-Nury-Rossi, Dargaud) - une atmpsphère de cauchemar comme on en voit peu en BD, une plongée dans l'inconscient qui était casse-gueule mais qui marche. Une osmose parfaite entre les trois auteurs.

Jason Brice T2 (Alcante-Jovanovic, Dupuis) - j'avais beaucoup aimé le T1, le T2 est à la hauteur et pose toujours autant de questions. Quelques points communs avec ce qui sera L'ultime Chimère T5 !

Blessure d'Amour Propre (Veyron, Dargaud) - superbe couverture, mais le fan de Veryon que je suis (j'étais ?) ne s'est pas reconnu dans ce récit que je n'imaginais pas aussi scabreux (un comble) et globalement sans grand intérêt.

Dossier Varginha (Auger, Ankama) - en tant que fan absolu de mystères liés aux ovnis, j'étais bien obligé de l'acheter ! C'est sûr que cette histoire parait quand même assez énorme, mais elle est passionnante...

08 novembre, 2009

Les Herbes folles **


d'Alain Resnais, avec André Dussolier, Sabine Azéma

Une femme se fait voler son sac à main en pleine rue, un homme trouve le portefeuille de la femme en question, il la contacte, ils se voient et se revoient...

Je prends aujourd'hui la place de notre chroniqueur ciné El Bacos pour parler du dernier film de Resnais. Et pour cause : je ne peux résister au fait de vous annoncer qu'après environ 1h de film, au moment où Emmanuelle Devos arrive à son cabinet médical, on voit un petit garçon avec un anorak rouge qui attend déjà, puis qui entre, puis qui est dans la salle d'attente. Cette graine de star n'est autre qu'Hugo Bollée, sept ans à l'époque ! Au moins son (petit) rôle d'"acteur de complément" n'a pas été coupé au montage ! A part ça, c'est un film qui a son charme, mais qui n'en demeure pas moins vraiment bizarre. Il est adapté d'un roman publié aux Editions de Minuit, et c'est tout à fait l'impression que ça m'a donné : c'est du Minuit, avec ces situations contemporaines à mi-chemin entre le cocasse, l'absurde et le non-dit, ces non précisions sur le passé des personnages, ces interrogations qui demeurent, ces détails qu'on nous donne et qui ne servent à rien, mais qui petit à petit, tissent une sorte de toile incertaine... Il y a incontestablement une petite musique qui se dégage de ce film (manifestement récompensé à Cannes pour l'ensemble de l'oeuvre de Resnais) mais on reste constamment à s'interroger sur sa portée. Une expérience pas ratée, mais étrange, qui laisse tout de même un peu sur sa faim.

03 novembre, 2009

F1 : GP d'Abu Dhabi - Vettel est venu à bout Dhabi


Commençons déjà par ce qui pourrait fâcher : apprendre qu'en 2009, on est capable de consacrer 25 milliards de dollars à l'aménagement d'une île (il n'y a pas que le circuit il est vrai) pour célèbrer en quelque sorte la F1, c'est sûr que ça fait beaucoup et que c'est évidemment disproportionné. Voire choquant. Je crois néanmoins qu'il serait totalement injuste de pointer du doigt une attitude scandaleuse de notre sport préféré qui n'est que le support et l'alibi (mais quand on voit que pour une photo de tous les pilotes rassemblés, il y a plus de cinquante photographes internationaux qui se bousculent, cela vous donne une idée de l'importance de l'événement) - un alibi donc de la part des dirigeants de cet émirat qui, que voulez-vous ?, ont effectivement des milliards à n'en savoir qu'en faire et qui ne savent pas comment les dépenser...
Comme on pouvait le craindre en tout cas, le circuit n'est pas génial et n'a pas offert un spectacle des plus bluffants... Heureusement qu'il y a eu les passes d'armes Button/Kobayashi et Button/Webber pour animer tout cela ! Reste que le cadre est assez incroyable et que le fait de démarrer de jour pour finir de nuit fonctionne vraiment bien. Pour les images aériennes, c'était top.
Au niveau course, on pensait qu'Hamilton allait tout écraser et puis pas du tout. Du coup, logiquement Vettel et les Red Bull récupèrent la mise et c'est logique sur l'ensemble de la saison. Button a fait le spectacle mais le vrai héros aura peut-être été Kamui Kobayashi qui en deux GP seulement a montré un talent et un culot assez ébourrifants. On en redemande !

Les étoiles d'Abu Dhabi
*** : Vettel
** : Kobayahsi
* : Button, Heidfeld, Buemi, Hamilton

Le classement final 2009 :
Button : 27
Vettel : 24
Hamilton : 21
Barrichello, Webber : 16
Raikkonen : 12
Rosberg : 11
Glock, Trulli : 10
Kubica : 9
Alonso, Heidfeld : 8
Buemi : 7
Massa, Sutil : 5
Fisichella, Kovalainen, Kobayashi : 4
Bourdais : 2
Nakajima, Liuzzi : 1