31 mai, 2011

F1 : GP de Monaco - Vettel contrôle

On reste admiratif de notre champion du monde en titre qui continue d'enchaîner les victoires, mais finalement à chaque fois de justesse - et l'on se dit qu'il n'y a que lui qui pourrait faire ça ! Une nouvelle fois, ses adversaires sont sur ses talons, mais il tient bon devant alors que Webber, son coéquipier qui possède la même voiture, est derrière... Les deux révélations de ce GP auront été pour moi Perez et Maldonado et pour une fois, il faut bien avouer qu'on n'a pas trop aimé Hamilton sur cette course. Gageons que l'Anglais se rattrappera à Montréal, sur une piste où il avait remporté son premier GP il y a quatre ans.

Les étoiles de Monaco :
*** : Vettel
** : Alonso, Button
* : Kobayashi, Sutil, Barrichello, Maldonado

Le classement après 6 GP :
15 étoiles : Vettel
8 : Hamilton
6 : Button, Alonso, Kobayashi
4 : Webber, Heidfeld
3 : Petrov, Rosberg, Perez
2 : Massa, Buemi
1 : Di Resta, Schumacher, Barrichello, Maldonado

24 mai, 2011

F1 : GP d'Espagne - Vettel en forme olympique à Barcelone

Décidément, les pilotes ont toujours soif de victoires, sauf qu'en ce moment, malgré les apparences, c'est plutôt toujours Vettel qui gagne ! Rien à dire sur les performances de l'Allemand qui est à la fois impeccable et implacable. Il faut tout de même rendre hommage à Hamilton : ne finir qu'à 6 dixièmes d'un tel phénomène, c'est exceptionnel et on a déjà hâte de retrouver leur lutte à Monaco...


Les étoiles de Barcelone :
*** : Vettel
** : Hamilton, Alonso
* : Button, Schumacher, Heidfeld, Perez, Kobayashi

Le classement après 5 GP :
Vettel : 12 étoiles
Hamilton : 8
Kobayashi : 5
Webber, Button, Alonso, Heidfeld : 4
Petrov, Rosberg, Perez : 3
Massa, Buemi : 2
Di Resta, Schumacher : 1

23 mai, 2011

Minuit à Paris **

de woody allen avec owen wilson, marion cotillard, rachel mc adams, kathy bates

Gil et sa fiancée, avec ses parents, en séjour à Paris, au Bristol. Gil veut écrire son roman, Paris l'inspire, surtout quand à minuit, il bascule dans le Paris des années 20, des Hemingway, Fitzgerald...

Avec Woody Allen, définitivement, il y aura toujours cette petite musique, ce rythme, ce jeu d'acteurs, cette fantaisie qui en feront un cinéaste unique, avec lequel on ne passe pas (jamais ?) un mauvais moment. Beau sujet que ce premier film parisien, attirant, fantaisiste. Mais le principe de rencontrer "pour de vrai" des célébrités des années 20 (ou Belle Epoque...) a ses limites, chacun de ceux-ci jouent le rôle qu'on imagine, type Hemingway avec sa bouteille de vin... Le seul personnage plus complexe étant celui, inconnu, de Cotillard (qui s'en sort bien, dans un rôle de "la française que les américains aiment", qu'elle cultive). L'impression que Allen en a trop fait dans les clichés parisiens, sans doute assumés, mais c'est un peu répétitif à la longue. Sans doute "in love with" Paris, Allen perd le talent narratif fin et mordant qu'il a eu à Londres ("Match Point", "Scoop") ou Barcelone ("Vicky Cristina..."). Carla B-S a effectivement ses trois scènes (la première est la meilleure, après elle n'apporte rien). Et Lea Seydoux de même, mais en dehors de sa photogénie naturelle, Allen semble l'avoir choisie à raison pour incarner une héroïne typique de ses films, et elle est parfaite pour cela.

17 mai, 2011

Animal Kingdom **

de David Michôd avec James Frecheville, Guy Pearce, Jacki Weaver, Ben Mendelsohn, Joel Edgerton, Luke Ford, Sullivan Stapleton

Melbourne, à la mort de sa mère par overdose, Joshua intègre la famille de sa grand mère, des frères criminelts en tous genres. Il les suit sans être aussi durs qu'eux, la police s'appuie sur lui pour les infiltrer.

Une certaine déception, il faut l'admettre. Bon thriller australien, le haut de gamme du jour mais pas le grand film annoncé et attendu, dans la lignée des Coppola, Scorcese etJames Gray plus récemment. Ou le mémorable "Lantana", australien également, il y a une dizaine d'années. Sans doute parce que le réalisateur, par son style, réalisation, narration, donne trop l'impression que son film sera une "grande oeuvre". Stylé, différent, magistral dans un sens, mais au bout du compte trop maniéré pour vraiment convaincre. Trop de lenteurs délibérés, de ralentis, de voix off. Dommage car l'histoire est forte, cette tribu criminelle avec la mère encore plus effrayant que les autres, et le dernier rejeton qui n'a pas la "force" carnassière des autres. Une certaine frustration car on ne reçoit pas la claque qu'on s'attendait à recevoir. Guy Pearce très impressionnant en enquêteur manipulateur. La fin est percutante, parfaite. Excellente bande originale.

F1 : GP de Turquie - Vettel fort comme un...

Bon, c'est clair, Vettel est au sommet. On sent la force tranquille, la saine assurance de celui qui se sait plus fort et qui ne fait pas une faute. On se doutait que l'Allemand acquérerait très vite cette stature après son titre de champion du monde, mais cela arrive peut-être encore plus vite que prévu. Mais il n'y a rien de scandaleux dans tout cela, comme avant pour les Fangio, Clark, Stewart, Lauda, Prost, Senna et Schumacher (au temps de sa gloire, parce que maintenant, ce n'est plus ça...), quand on est le plus fort, eh bien ça se voit.

Les étoiles d'Istanbul :
*** : Vettel
** : Alonso, Kobayashi
* : Webber, Hamilton, Rosberg, Heidfeld, Buemi

Le classement après 4 GP :
9 étoiles : Vettel
6 : Hamilton
4 : Kobayashi, Webber
3 : Petrov, Button, Rosberg, Heidfeld
2 : Perez, Massa, Alonso, Buemi
1 : Di Resta

09 mai, 2011

44

Le constat s'impose : me voici plus vieux d'une année, et j'ai donc aujourd'hui 44 ans. Une journée que je passe partiellement à la maison et pendu au téléphone, mon fils étant malade et mon beau-père encore un peu plus... Je vais en profiter pour travailler sur mon roman graphique Bandaiyan (plus que 80 pages à écrire...) et vous confier que mon plus beau cadeau pour ce 9 mai est la promesse quasi ferme que je viens de recevoir d'un grand dessinateur français pour un one-shot que j'ai écrit cet hiver...

05 mai, 2011

L'Eternaute... éternel !

Voici une photo que mon ami François Abbattista, par ailleurs excellent cadreur, monteur et mixeur à Motors TV (où l'on aime les compétences variées et nombreuses), a prise en début d'année à Buenos-Aires... Il ne savait pas quel était ce personnage représenté et je lui ai donc appris qu'il s'agissait de L'Eternaute, personnage célèbre de la BD culte en Argentine, créé par Hector Oesterheld et dessiné par Francisco Solano Lopez dans un premier temps, puis par Alberto Breccia dans un second (je n'ai pas lu cette version). On voit donc le poids que peut avoir cette oeuvre en Argentine... et un personnage de BD sur un imaginaire collectif.