30 janvier, 2009

Walkyrie ***


de bryan singer avec tom cruise, brian nighy, tom wilkinson, terence stamp

Le colonel Stauffenberg de l'armée allemande en Afrique. Patriote et anti nazis, il rejoint un groupe de hauts gradés et politiques qui veulent se débarasser d'Hitler. En juillet 1944, Stauffenberg est chargé de l'assassinat par bombe avant le déclenchement de l'opération Walkyrie.

Un bon fim, on dira même impeccable même si on a cette impression permanente qu'il lui manque quelque chose pour qu'on ait vraiment envie de l'aimer, de le recommander. Singer réussit déjà à contrer les craintes qu'on pouvait avoir, d'une grosse production US sur la WW2 avec un casting un peu paillettes, et pas trés allemand. Mais cela passe sans problèmes, c'est assumé, excellents acteurs, y compris le petit Tom C, la grande crainte initiale. Il ne sera pas soudain un grand acteur mais il est à l'unisson du reste, sobre, sans jamais faire du "Cruise"' mais le sujet et le personnage ne s'y prêtent bien sûr pas. Le plus étonnant est bien cette extreme sobriété du film, réalisation à la fois impressionnante, pas surprenant de "usual suspects & superman" Singer, et jamais tape à l'oeil. Comme si il savait lui même qu'il serait jugé sur sa capacité à ne pas faire du "grand spectacle". Là dessus, c'est réussi, avec presque un excès de lenteur, de classicisme, surtout avant que l'action -l'attentat- ne démarre vraiment, il faut s'accrocher pour suivre tous ces échanges, vraiment pas un war movie... Premier coup de feu dans le dernier quart d'heure ou presque. Autre réussite de donner de la tension et du suspens à un scénario historique qui pourrait en manquer (non, AH n'a pas explosé en morceaux en juillet 1944...). Le fait est qu'il y a toute cette phase de "l'aprés" où presque tous pensent que l'attentat a réussi, ce qui dynmise le scénario. Dans cette volonté de ne pas faire spectaculaire, on retrouve de la vérité de "la chute" dans le bunker d'Hitler en 1945, le simple fait d'avoir des Allemands, y compris SS, qui ne soient pas juste des sadiques malades. Il manque quand même pas mal de profondeur sur les motivations des personnages, Stauffenberg en tête, qui ne pePun grand film, peut être parce que trop classique finalement, mais qui restera un excellent témoignage d'un moment historique.

A propos d'Angoulême


Ouverture hier de la 36e édition du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, où je ne serai pas. Ce n'est pas un drame, mais c'est vrai que c'est dommage de ne pas être là où l'essentiel de la profession se trouve tout de même rassemblée pendant quatre jours ! En fait, pour aller à Angoulême, il faut réunir au moins un des deux critères suivants : être dans l'actualité avec un album qui sort en janvier, ou être assez (re)connu pour que votre éditeur n'hésite pas à vous faire venir. Il faut bien avouer que je ne les remplis ni l'un ni l'autre en ce début d'année 2009.
Je suis cependant déjà allé à Angoulême par le passé, à quatre reprises si je ne m'abuse. Instantanément me reviennent en mémoire trois souvenirs marquants : en 2003 ou 2004, j'étais avec Dargaud et nous étions arrivés dès le mercredi soir. A la descente du train, au moment pile où les portes du TGV s'ouvrent, voilà qu'une vraie tempête s'abat sur le quai, une averse monumentale ! Le temps de courir jusqu'à la gare proprement dite pour s'abriter, le mal était fait. Je n'avais emmené qu'un pantalon pour les deux jours où je devais rester, il était déjà bon pour être mis au sale ! Et je revois le pauvre Leo dégoulinant de partout, comme s'il était littéralement passé sous une douche !
Cela étant le lendemain, histoire de se consoler, visitant quelques allées, voilà que je tombe sur un stand où régnait une sorte d'agitation : on y vendait, pratiquement à la volée, des planches originales de From Hell ! Branle-bas de combat ! Il fallait se décider très vite et jouer des coudes ! Finalement, j'ai pris la planche 23 du chapitre 11, moyennant le tarif de 150 dollars...
Il y a deux ans, j'ai fait un aller retour d'une journée à l'invitation de Glénat pour rencontrer Griffo qui allait donc devenir le dessinateur principal de L'ultime Chimère. Je passe une nuit sur place, et le lendemain matin je devais prendre le premier train pour Paris, dès 7h... Or, il avait méchamment gelé pendant la nuit et les trottoirs étaient de vraies patinoires ! Je ne me suis jamais senti aussi seul que dans cette aube angoumoisine, pauvre pantin solitaire marchant à 2 à l'heure en essayant de préserver son fragile équilibre...

Je commenterai bien sûr dès lundi les différents prix du palmarès, notamment en ce qui concerne le fameux Grand Prix, qui ne sera sans doute pas Andreas, hélas...
J'apprends en tout cas que notre ami Igor Kordey recevra un prix en association avec la ville d'Erevan, récompensant une oeuvre à collaboration internationale entre deux auteurs - en l'occurence Igor et Jean-David Morvan sur le très réussi Coeur des Batailles (Delcourt). Au passage, je note donc que je n'aurai pas ce prix l'an prochain, vu qu'Igor l'a déjà reçu ! Pas grave, il vient de nous proposer une couverture pour L'Idole & le Fléau (sortie le 30 avril prochain) qui est absolument superbe !

26 janvier, 2009

The Square **


de nash edgerton avec david roberts, claire van der bloom, joel edgerton

Petite ville d'Australie, Ray, marié, liaison avec la jeune Carla, ils veulent s'enfuir avec de l'argent, un incendie criminel qu"ils commandent et qui tourne mal, Ray se retrouve coincé par ses mensonges et des chantages

Efficace et intelligent polar, on est dans la lignée -un cran en dessous- du mémorable "Lantana" il y a quelques années, comme quoi l'ambiance australienne de province réussit à ces ambiances de mensonges, entre couples, de désirs, de fuites en avant, de maladresses qui provoquent drames et faits divers. Le couple adultère, "innocent" dans par son attirance clandestine, se retrouve piégé en prenant des risques, et pris dans un engrenage de violence, dissimulations, avec enchainements (et hasard) implacables. Ca se voit longtemps comme du petit lait, réalisation sobre, scénario impeccable, cet excellent mélange du film noir sur des gens ordinaires, de ceux qui ont l'habitude de faire de sales coups et ceux qui se retrouvent dépassés, et paniqués. Excellent acteur que David Roberts, essayant de garder son calme mais de plus en plus terrorisé par ce qu'il doit faire pour respecter son engagement avec sa maitresse. Dommage que le scénario pousse trop cet aspect "implacable", cela va un peu trop loin sur la fin dans le registre "quand ca veut pas sourire", sans doute de trop.

La couverture !


L'ultime Chimère - T3 : La Légende
Dessins : Griffo (Planches 1-4, 16, 25-29; 45-46), Héloret (5-15, 17-24), Mangin (30-44).
Couleurs : Bruno Pradelle & Rémy Langlois
Glénat, collection Grafica.
Sortie le 10 mars 2009.

22 janvier, 2009

News BD...

De passage hier chez Dargaud, j'ai eu la confirmation que le T7 d'ApocalypseMania, Manik Shamanik, sortira le 17 avril prochain. Il y aura deux nouveautés importantes pour cet album : d'une part, pour la première fois depuis le début de la série en 2000, ce n'est pas Philippe Aymond qui a fait les couleurs. Cette lourde responsabilité est tombée sur les épaules de Guillaume Nicolle, avec qui j'avais fait un album chez Emmanuel Proust : Chinguetti (un seul tome paru, les deux autres ne verront jamais le jour). Guillaume a réalisé un travail très dense, globalement sombre, qui donne une touche étonnante à cet album. Le final est en place !
D'autre part, je signale déjà qu'il y a une autre surprise artistique à l'intérieur et qu'elle se situe à la planche 29... Je n'en dis pas plus pour le moment, mais c'est très sympa.

Sinon, sachez que j'ai terminé il y a quelques jours à peine le découpage de Speedway T2, et Siro en est déjà aux crayonnés de la planche 17. Ca avance donc, avec toujours en prévision une sortie du T1 (AXIS Priority) à la rentrée, et le T2 (AXIS Reality) en janvier 2010. Au pire, ce serait janvier+avril-mai 2010.

Hier soir, fin du découpage brut de Billy, mon album XIII Mystery. Les 54 pages sont donc finalisées, mais il va de soi que Jean Van Hamme va maintenant les relire en intégralité, lui qui n'a jamais jusqu'ici lu que des grandes séquences. Je me tiens donc prêt à m'atteler de nouveau à la tâche s'il le faut. On m'a communiqué récemment qui serait a priori mon dessinateur et quand sortirait l'album mais ce n'est évidemment pas à moi de l'annoncer en ce jour.

Enfin, il faut que je vous parle un peu de L'Idole & le Fléau. Igor Kordey a déjà encré 25 pages sur 54. Comme on le sait, il va très vite. L'album pourrait donc sortir dès ce premier semestre 2009, sans doute en mai. Je pense qu'il s'agit d'une de mes meilleures histoires. Voici le pitch :
C'est le 18 juin 2005 que le fléau a commencé. Ce jour-là, des milliers d'enfants sont morts, sans explication, leur coeur cessant tout simplement de battre. Les jours suivants, le phénomène a continué et on s'est aperçu que plus aucun enfant ne pouvait vivre au-delà de ses 2309 premiers jours, ce qui correspond à environ 6 ans, 3 mois et 27 jours. Aucune explication scientifique, aucun vaccin, juste un fléau soudain et amené à faire disparaître l'humanité d'ici 80 ans maximum ! Le monde, bien évidemment, a été radicalement changé à partir de ce moment... En 2018, un attentat a lieu à Adelaide, Australie. Par un enchaînement de circonstances, quelques faits méconnus vont ressurgir et pourrait bien expliquer le fléau...
Une histoire très esprit comics US, avec toute une galerie de personnages authentiques qui interviennent (c'est une uchronie, rappelons le) : Carl Sagan, Cole Porter, Ian Fleming, Alan Turing ou encore Mike Mignola himself ! (l'auteur de Hellboy pour ceux qui ne le sauraient pas).
Je n'ai peut-être pas le droit, mais je ne résiste pas : voici la toute première planche de ce projet, qui fera 4 tomes et qui sera publié chez 12Bis, la maison d'édition qui monte...

Le Bal des Actrices **


de maiween le besco avec maiween le besco, karin viard, jeanne balibar, melanie doutey, marina fois, julie depardieu, charlotte rampling, joey starr

Maiween veut tourner un documentaire sur les actrices, de tous genres, caractères et notoriété...

Mais oui, une avant-première ! et LA avant-première, dans les fauteuils cuir du Publicis, avec l'équipe du film et une floppée de gonzesses (Estelle Lefebure pour sa robe plongeante, Linh Dan Pham pour son charme, Marina Fois parce que c'est elle, Charlotte Rampling hors catégorie parce qu'on ne la croise pas tous les jours) et des pipoles comme s'il en pleuvait, sans compter, sûrement, dans la salle, "ceux qui comptent" dans le ciné francais. Bref, marrant, pour un film sympa, frais, assez léger, (pas évident avec Maiween) qui convient bien à l'ambiance. Si on voulait pas être gentil, on se dirait que les névroses légèrement nombrilistes des soeurs Le Besco, trés à l'aise dans le petit monde du ciné francais, n'intéressent pas tant de monde que ça, mais elles savent le faire avec un certain talent, même si on croit plus à Isild qu'à Maiween. On a déja vu cela, le vrai faux docu, le meilleur scénario, au moins sur le papier, étant "grosse fatigue" de michel blanc, on oubliera "les acteurs" de Blier (assez présent ici, comme dans la salle. que des stars on vous dit !). Mais Maiween prend le parti d'aller au bout d'une certaine caricature de chacun parfois déconcertant, car il y en a qu'on "reconnait" (Depardieu, Lefebure, Muriel Robin) et d'autres où c'est tellement poussé qu'on ne sait plus si cela leur correspond (Viard et Doutey). Il y a pas mal de scènes prévisibles sur les comportements d'actrice, casting, ego mis à l'épreuve, c'est un brin répétitif. La bonne idée -dans l'air du temps- de faire un peu de comédie musicale pour chacune. Et finalement on se dit que tout le film tourne autour du "couple" que forme Maiween et Joey Starr, parce que cela ressemble à une vrai déclaration à Joey (plutot très bien dans ce film, "nature", il fait du bien, ca rigole). Sauf qu'il joue le role "de fiction" de son mec alors que pendant le tournage, ça a été "pour de vrai". compliqué, on est en plein vertige de le création artistique, le vrai du faux, etc. Enfin pour résumer, Joey Starr sort avec Maiween. le besco.

14 janvier, 2009

Patrick McGoohan


Décidément, beaucoup de nostalgie anglaise cette semaine... Annonce soudaine ce soir de la disparition de Patrick McGoohan, l'éternel Prisonnier. Je ne serai pas le seul à exprimer toute l'admiration que l'on pouvait avoir pour cette série télé cultissime, au moins cinquante ans en avance sur son temps.
Déjà, elle possédait le pitch le plus génial que l'on connaisse : "un homme se réveille dans un village. Il essaye d'en sortir"... A partir de là, tout est possible. Ensuite, on ne s'est toujours pas remis de ses approches fantastiques, notamment le rover, le ballon blanc qui sert de rôdeur. Croyez-moi, quand on a dix ans et qu'on voit ça à la télé (française, TF1, le samedi après-midi au début des années 70, il y avait toute une émission où les séries étaient classées par genre et par style et il fallait voter pour voir un épisode de la série qu'on préférait... vous vous en souvenez peut-être) on est marqué pour la vie ! Bref, cette série reste toujours pour moi ma préférée de tous les temps, même si elle a forcément vieilli au niveau du rythme et de quelques scènes un peu statiques, mais j'ai revu les 17 épisodes il y a trois ans et je peux vous dire qu'il y avait encore pas mal d'épisodes qui m'avaient scotché.
On peut trouver pas mal d'hommages au Prisonnier dans quelques uns de mes albums, notamment dans ApocalypseMania, avec la scène des échecs dans le T1 (Jacob est habillé comme le n°6), la 4e de couverture du Cycle 1 (où Jacob reprend la position sur le fauteuil de l'avant-dernier épisode) et je peux même vous révéler que l'avant-dernière case de la dernière planche du dernier album (qui sortira début 2010) aura comme dialogue : "bonjour chez vous !"
Au passage, il faut quand même rendre hommage à la personne qui doublait Patrick McGoohan en français : Jacques Thébault. Une bonne part du charisme du Prisonnier venait de lui.
Le dernier grand rôle dont je me souviens en ce qui concerne McGoohan était sa participation à un épisode de Columbo : Votez pour moi, où il faisait un assassin jouissif.
En 2005, deux ans avant le 40e anniversaire du Prisonnier, j'avais concocté un scénario de BD qui essayait à la fois de rendre hommage à la série et d'aller peut-être au-delà. Je vous raconterai peut-être cette idée un jour. J'avais eu l'envie folle de m'associer avec Fabien Nury pour ce projet et nous avions déjeuné ensemble. Je lui avais exposé mon pitch et il m'avait alors déclaré, sans appel : "tu cherches une collaboration entre scénariste, mais tu viens de me parler en producteur".
Sacré Fabien !
En tout cas, be seeing you, Mr McGoohan...

13 janvier, 2009

Un revenant...


Il faut que je vous dise que je me suis équipé cet été d'une nouvelle parabole qui me permet, grâce au terminal Freesat, de capter la plupart des chaînes hertziennes d'Angleterre. Dimanche soir, je zapais sur Channel 4 quand je tombe sur une émission un peu débile, Wife Swap, où deux maîtresses de maison échangent leur position et vont donc vivre chez l'autre et s'occuper ainsi du mari et de la maison avec tous les problèmes que cela peut engendrer... Vous voyez le genre. J'allais zapper à nouveau quand je vois que l'émission est consacré à des celebrities et qu'il me semble reconnaître un personnage... Ma femme me dit tout de suite que ce doit être un rappeur américain : au niveau gabarit et façon de parler, ça ressemblait, en effet. Mais j'avais un doute car il me semblait bien reconnaître... Mais oui ! C'était bien lui ! Alexander O'Neal en personne !
Voilà qui me propulsait instantanément vingt ans en arrière quand j'achetais fébrilement tous ses maxis, que mon ami El Bacos allait fiévreusement me chercher à Londres. Alexander O'Neal ! L'ancien membre de The Time, brouillé avec Prince ! Alexander O'Neal, produit par les légendaires Jimmy Jam et Terry Lewis ! Alexander O'Neal, l'immortel chanteur du tube Criticize (1987) ! L'auteur du meilleur album de chansons de Noël que je connaisse(My Gift To You, 1988) ! Remixé ensuite par Frankie Knuckles et David Morales pour All True Man et What Is This Thing Called Love (1991) ! Bref, un mec qui a sacrément compté pour moi !
Eh bien, Alexander O'Neal existe toujours, merci pour lui, mais il faut s'accrocher : il vit avec sa 3e femme (Cynthia) aux Etats-Unis et à Londres, il a huit enfants, il doit peser 150 kilos, il boîte, il parle même parfois difficilement, il chante dans des clubs le soir devant trente personnes, il reste au lit jusqu'à midi, où il prend d'ailleurs son déjeuner en restant allongé (si, si) et il s'énerve quand un photographe est légérement en retard pour une séance de shooting...
Une vision assez triste d'un grand monsieur de la scène dance-soul-R&B des années 80 et 90, qui m'a fait un peu mal au coeur, je l'avoue. D'ailleurs, depuis deux jours, je réécoute ses titres, et eux franchement, ils ne vieillissent pas...

Alexander O'Neal Top 10 :

A Broken Heart Can Mend
(What Can I Say) To Make You Love Me
Criticize (+ original remixes)
My Gift To You
Thank You For A Good Year
All True Man (Classic Club Mix)
Love Makes No Sense
Since I've Been Loving You
Aphrodisia
All That Matters To Me

10 janvier, 2009

Frozen River ***


de courtney hunt avec melissa leo, misty upham, charlie mc dermott

Petite ville US en hiver très froid prés du Canada, Ray, seule avec ses deux enfants, se retrouve à faire passer des clandestins pour gagner de l'argent, avec sa voiture. Avec une jeune indienne mohawk, lila.

L'année commence à de hautes altitudes, c'est rare. Le film indépendant US parfait, scénario original, ton maîtrisé, grande interprétation, de l'action tout en étant grave et montrant une réalité de la vie américaine. A la fois autour de ce "boulot" de faire passer des immigrés illégaux dans le coffre d'une bagnole, et la vie de démerde surtout, sujet principal du film, théme plus que d'actualité, d'une famille US pas dans la misère totale mais en permanence à essayer de gratter, de faire des compromissions, ou pas, d'être dur au mal tout en, se faisant avoir bien souvent. Pas la peine d'appuyer les situations et les personnages, c'est chacun se démerde, avec les moyens qu'il a. Melissa Leo incarne parfaitement cette femme, plus trés jeune, "usée" on dira, pas mère courage mais qui essaye de surnager. Et belle histoire avec Lila, un melo autant qu'un thriller finalement, mais sans aucune facilité, assez impressionnant comme la réalisatrice maitrise l''ensemble, avec des situations pas évidentes, les enfants ou ce bébé perdu, superbe épisode, trés sobre. Un de ce films qui savent rentrer dans le vrai quotidien tout en racontant une histoire, sans ennuyer, et sans dramatiser surtout, il y un épilogue qui fait du bien, sans chercher le happy end.

06 janvier, 2009

Palmarès ciné 2008

On l'attendait fiévreusement, voici le Top 10 2008 cinéma de notre chroniqueur El Bacos, qui a réussi l'exploit d'aller 136 fois dans les salles obscures l'an dernier...

1 – The visitor (Tom Mc Carthy) & La Zona (Rodriguo Pla)
3 - The Dark Knight (Christopher Nolan)
4 - Two lovers (James Gray)
5 - Un coeur simple (Marion Laine)& Le silence de Lorna (Jean-Pierre et Luc Dardenne)
7 - Wall E (Andrew Stanton)
8 - Les liens du sang (Jacques Maillot)
9 - Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen)
10 - Khamsa (Karim Dridi) & Surveillance (Jennifer Lynch)

05 janvier, 2009

Voeux 2009

Au passage, voici le petit flyer que j'ai envoyé à mes amis et relations de la BD pour cette nouvelle année :

Une année 2008 : sport auto

Alors qu'hélas les perspectives sont tout de même sombres pour l'année 2009 au niveau de quelques disciplines qu'on aime bien, force est de constater qu'on a connu une année 2008 relativement exceptionnel : une F1 à sept vainqueurs (dont trois nouveaux !), un Polonais en tête d'un Championnat du Monde, un Français présent à temps plein, un titre qui change de tête deux fois en quarante secondes dans la dernière manche, excusez du peu ! Année historique aussi en WRC avec un Sébastien Loeb qui réécrit l'histoire de son sport, année fabuleuse en ALMS, avec les meilleures courses d'endurance depuis dix ans, année toujours aussi spectaculaire en V8 australien, sans oublier une édition des 24H du Mans qui fait encore parler d'elle sept mois après !

Bref, chapeau bas messieurs les pilotes et voici mon classement annuel de leur hiérarchie :

(New) 50. Alexander ROSSI (USA, Formule BMW)
(New) 49. Carlo VAN DAM (NED, Formula 3 Nippon)
(New) 48. Jules BIANCHI (FRA, F3 Euroseries)
(New) 47. Christian KLIEN (AUT, Le Mans, ALMS)
(New) 46. Bruno SENNA (BRA, GP2)
(New) 45. Sébastien OGIER (FRA, JWRC)
(New) 44. Edoardo MORTARA (ITA, F3 Euroseries)
(New) 43. Brendon HARTLEY (N-Z, F3 UK)
(+6) 42. Jari-Matti LATVALA (FIN, WRC)
(New) 41. Giorgio PANTANO (ITA, GP2)
(New) 40. Gil de FERRAN (BRA, ALMS)
(New) 39. Jaime ALGUERSARI (ESP, F3 UK)
(New) 38. Jeroen BLEEKEMOLEN (NED, Porsche Supercup)
(New) 37. Jarno TRULLI (ITA, F1)
(-9) 36. Nick HEIDFELD (ALL, F1)
(New) 35. Ryan BRISCOE (AUS, IndyCar, ALMS)
(New) 34. Nico HULKENBERG (ALL, F3 Euroseries)
(+7) 33. Fabrizio GIOVANARDI (ITA, BTCC, V8)
(New) 32. Jos VERSTAPPEN (NED, LMS)
(-14) 31. Tony KANAAN (BRA, IndyCar, ALMS)
(-16) 30. Nico ROSBERG (ALL, F1)
(+16) 29. Timo GLOCK (ALL, F1)
(New) 28. Mark WINTERBOTTOM (AUS, V8)
(New) 27. Chris ATKINSON (AUS, WRC)
(-4) 26. Stephane SARRAZIN (FRA, LMS, ALMS, Rallye)
(New) 25. Tom KRISTENSEN (DAN, DTM, Le Mans)
(-18) 24. Sébastien BOURDAIS (FRA, F1)
(New) 23. Simon PAGENAUD (FRA, ALMS)
(-12) 22. Mikko HIRVONEN (FIN, WRC)
(+18) 21. Paul DI RESTA (ECO, DTM)
(New) 20. Helio CASTRONEVES (BRA, Indy Car, ALMS)
(New) 19. Franck MONTAGNY (FRA, Le Mans, Champ Car, ALMS)
(New) 18. Carl EDWARDS (USA, Nascar)
(+20) 17. Scott DIXON (NZ, Indy Car, ALMS)
(-12) 16. Romain DUMAS (FRA, ALMS, Le Mans)
(+16) 15. Yvan MULLER (FRA, WTCC)
(New) 14. Timo SCHEIDER (ALL, DTM)
(-10) 13. Kimi RAIKKONEN (FIN, F1)
(-1) 12. Garth TANDER (AUS, V8)
(+1) 11. Jimmie JOHNSON (USA, Nascar)
(New) 10. Kyle BUSCH (USA, Nascar)
(-1) 9. Felipe MASSA (BRA, F1)
(New) 8. David BRABHAM (AUS, ALMS)
(+8) 7. Jamie WHINCUP (AUS, V8)
(+7) 6. Robert KUBICA (POL, F1)
(+13) 5. Sebastian VETTEL (ALL, F1)
(+12) 4. Allan McNISH (ECO, Le Mans, LMS, ALMS)
(+2) 3. Fernando ALONSO (ESP, F1)
(-) 2. Lewis HAMILTON (GB, F1)
(-) 1. Sébastien LOEB (FRA, WRC)