21 avril, 2010

Operation Ruthless


Sortie demain de mon 29e album de BD, le T2 de la série L'Idole & le Fléau, publiée chez 12 Bis. En l'occurence, l'album s'intitule Operation Ruthless et je précise (c'est anecdotique) que je préfère l'écrire à l'anglaise, sans accent sur le mot "operation" - il s'agissait en effet d'une opération menée par Ian Fleming (le futur auteur de James Bond !) durant la 2e Guerre Mondiale qui avait pour but de s'emparer de quelques carnets codés de la marine allemande. L'opération n'a jamais eu lieu, à vrai dire (trop de risques) mais je me suis évidemment amusé à réinventer l'histoire ! La majeure partie de l'histoire se passe dans un sous-marin allemand où un commando anglais infiltré va faire une découverte à la fois mystérieuse et lourde de conséquences... ce qu'un savant comme Carl Sagan, quelques décennies plus tard, tente de comprendre.
J'aime beaucoup mon histoire globale sur L'Idole & le Fléau, que je crois aussi forte qu'ApocalypseMania. Hélas, le premier tome n'a pas reçu un accueil délirant et on ne peut pas dire que les ventes aient été pharaoniques. Puisse ce T2 montrer que cela vaut quand même le coup...

19 avril, 2010

F1 : GP de Chine - Button reçu 2 sur 4


Voici une belle photo où les deux pilotes McLaren tombent dans les bras l'un de l'autre à l'arrivée du GP de Chine... Button y a été impérial, dominant son sujet et semblant contrôler les éléments climatiques. Hamilton, lui, a fait le show en étant une fois de plus le plus impressionnant de tous - sauf que ce n'est pas lui qui a gagné. Et ça fait même deux victoires pour Button contre zéro à son bouillant coéquipier, qui est pourtant le taulier de la maison McLaren. Bref, c'est encore l'entente cordiale, mais pour combien de temps ? En fait, Hamilton n'a plus qu'à attendre les GP européens qui se dérouleront en majorité sous le soleil et il fera de nouveau la différence, c'est aussi simple que ça.
Sinon, ce GP de Chine nous aura appris trois autres choses :
- Alonso qui pique Massa au freinage dans la voie d'accès aux stands : je ne me souviens pas avoir vu manoeuvre aussi gonflée entre deux coéquipiers. Même au temps de Schumacher, Barrichello n'avait pas avalé une telle couleuvre (à part l'arrivée du GP d'Autriche 2002 bien sûr). Ca promet pour la suite.
- Michael Schumacher, pour la première fois de sa carrière en F1, a littéralement fait pitié, en se faisant doubler par tout le monde ou presque en fin de course et en étant à la ramasse le reste du temps.
- Vitaly Petrov : on l'avait pressenti, mais ce type a quelque chose. Marrant, il se faisait battre à plate couture par Grosjean l'an dernier en GP2, lequel n'a rien fait en F1 quand il en a eu la chance. Même chose pour Kobayashi. Qu'est-ce que cela veut dire ? Que certains se posent moins de questions quand il faut vraiment y aller.

Les étoiles de Shanghai :
**** : Button
** : Hamilton, Rosberg, Petrov
* : Alonso, Kubica

Le classement après 4 GP :
7 : Button, Hamilton
6 : Alonso
5 : Vettel, Kubica, Rosberg
3 : Sutil, Petrov
2 : Massa, Liuzzi
1 : Barrichello, Schumacher, Hulkenberg

15 avril, 2010

Cet homme est-il Rimbaud ?


J'adore ce genre de nouvelle et d'histoire : au cours d'une brocante, par hasard, on est tombé sur un lot de photos et après recoupement, il semble(rait) bien que cet homme soit Arthur Rimbaud "à l'âge adulte" comme le disent tous les articles consacrés à cette affaire aujourd'hui.
Comme tout le monde, on est d'abord fasciné par ce côté chasse au trésor qui aboutit à une découverte à la fois fascinante et dérisoire. Mais qui renvoie à tous les phantasmes de ceux qui aiment écrire des histoires (et en inventer), lorsqu'on imagine qu'on peut tout découvrir par hasard et faire rêver bien des personnes. Car Rimbaud est un mythe, personnage controversé, mais l'auteur assurément d'une des poésies les plus hallucinées et hallucinantes de l'espèce humaine : Le Bateau Ivre...
En lisant les réactions sur les sites internet, je m'aperçois que beaucoup doutent que ce document soit vraiment un reflet de Rimbaud. On crie à la supercherie. On se moque de la crédulité ambiante. On raille la découverte.
Et alors ? Peut-être qu'effectivement ce n'est pas Rimbaud. Mais ça pourrait l'être. Et derrière ce visage anonyme mais moderne, un rien rebelle et absent, mais ô combien source de mystère, se cache peut-être juste une idée. L'idée de la poésie. Et ça, ça n'a pas de prix.

14 avril, 2010

Les Invités de mon Père ***

de anne le ny avec michel aumont, karin viard, fabrice luchini, véronika novak

Paris, Lucien, 80 ans, très engagé socialement, accueille des sans papiers... mais il s'agit d'une belle moldave avec sa fille ado, il se marie "en blanc" mais tombe amoureux... son fils et sa fille subissent et font n'importe quoi dans leur vie, comme lui

Enfin, enfin une bonne comédie française, enfin un bon film tout court, celui qu'on a envie de recommander ces dernières semaines ! Quand on voit se profiler, par parenthèse "camping 2", dont la bande annonce a laissé un silence gêné/catastrophé (dans une salle UGC des Grands Boulevards pourtant !), on se dit que l'argent et les succès ne font vraiment pas le talent... Anne le Ny, qui avait déjà fait le séduisant "ceux qui restent" (devos/lindon), confirme, largement. Elle réussit une vraie comédie qui sait ne pas être que drôle, parfaitement écrite, avec des changements de ton surprenant, notamment sur la fin, parfois triste, souvent grinçant, finalement tendre, tout sauf le happy end convenu, tout sauf ces comédies françaises où les personnages partent en live... Ici, le père s'aveugle pour une femme de l'Est qui le manipule, les enfants ne savent plus quoi faire, perdent les repères de leurs vies, et changent vraiment, pas forcément pour le meilleur. plutôt bien vu sur les certitudes que l'on se donne, la moralité qu'on croit avoir, quand on grandit face au père, quand on croit assumer son style de vie (Luchini) et surtout quand on se raccroche à sa bonne conscience "humanitaire"... ces trois acteurs ont rarement été aussi bons, dans le comique aussi. Aumont en "héros de la famille" qui a surtout envie de bander face à sa moldave... Cela faisait longtemps pour Luchini et Viard, ca fait du bien de les revoir dans ces rôles... Excellent et beau passage du frère et de la soeur qui se baffrent et picolent ensemble toute la nuit, se retrouvant pour la première fois depuis bien longtemps. Des défauts quand même, une réalisation pas au top niveau, mais avoir l'histoire et les acteurs, c'est déjà bien. Superbe fin bretonne, face à la mer.

13 avril, 2010

Mickelson, la victoire idéale


Je reviens brièvement sur la fabuleuse victoire de Phil Mickelson au Masters de Golf ce week-end. Que de grands moments encore vécus grâce à ce sport addictif !, notamment lorsqu'il a tenté d'atteindre le green du 13 le dernier jour alors qu'il était juste derrière un arbre dans la forêt de pins à au moins 150m du trou... Le genre de moment clef qui fait toute la beauté du sport en général, et du golf en particulier - lorsqu'un joueur tente quelque chose de quasiment anormal mais qui va faire la différence...

Personne ne peut détester Mickelson, à part peut-être ceux qui n'aiment vraiment pas les gauchers ou les hommes de bientôt 40 ans soumis à un léger embonpoint. Mais c'est évidemment un joueur génial et une personnalité assez intéressante. Bien sûr, il a un côté très américain avec le respect total des valeurs, notamment familiales (surtout qu'on sait tous que sa femme lutte depuis un an contre un cancer du sein), mais parfois ça fait du bien de voir un champion sain et équilibré qui semble vraiment amoureux de sa femme et dont on sait qu'il n'est pas le dernier à agir pour pas mal d'actions caritatives... Je ne dis pas ça en accusation de Woods, qui reste à tout jamais comme le plus grand golfeur de tous les temps et un véritable extra terrestre fait homme. Je dis juste que la victoire de Mickelson était la meilleure chose qui pouvait arriver au golf !

Cela étant, pas de panique : on a rarement vu Woods jouer aussi mal dimanche, avec pratiquement tous ses départs égarés à gauche et à droite, et même un putt raté à cinquante centimètres par énervement. Avec tout ça, il ne finit qu'à cinq coups de Mickelson. C'est dire qu'il y a largement la place pour un retour triomphal très vite...

12 avril, 2010

Traductions


Et hop, sortie simultanée d' Un long Destin de Sang en néerlandais et en espagnol !
La trad de la version néerlandaise indique manifestement que le titre est devenue "une longue nuit sanglante" - je serais curieux de savoir si c'est un effet de style de la part du traducteur ou s'il s'agit de la vraie traduction originale du poème d'Apollinaire duquel est tiré ce titre (même chose pour l'espagnol d'ailleurs...)

08 avril, 2010

Un (long ?) destin de BD


Sortie aujourd'hui de mon 28e album de bande dessinée : Un long Destin de Sang, Acte I. Lequel coïncide avec une sorte de petite célébration perso, puisque cela fait 20 ans que je suis dans la BD. C'est en effet en avril 1990 qu'était sorti mon tout premier album : Les 13 Transgressions, avec Godard et Coutelis, aux éditions du Vaisseau d'Argent. L'occasion pour moi de faire une sorte de petit bilan...

Revenons d'abord brièvement sur Un long Destin de Sang. C'est d'évidence mon album le plus important à ce jour. D'abord parce qu'il est clairement ambitieux dans son traitement, avec son côté choral qui représente évidemment un gros travail en amont. Je suis très fier d'avoir passé des heures et des heures à travailler ce scénario qui aboutit, je crois, à une histoire fluide et marquante, ce qui n'est jamais gagné en BD. Il y a parfois quatre actions en simultanées, mais ça passe et c'était bien sûr mon grand défi. En tout cas, ce fut jouissif à écrire et à mettre en scène. Je mentirais en disant que je ne suis pas sensible aux premières critiques qui ont fleuri et qui sont toutes très positives : ça fait plaisir et c'est la récompense d'un gros travail de densification de l'histoire, ce que je recherche toujours car j'ai parfois l'impression que c'est le danger qui nous guette, nous scénaristes de BD : de tirer à la ligne autour d'une seule bonne idée dans un album. Il faut toujours se remettre en cause et toujours chercher comment nourrir une histoire.
Au-delà d'un succès d'estime, j'espère que l'album trouvera son public. Il sort en tout cas simultanément en néerlandais et en espagnol. Je presse déjà 12 Bis de sortir l'an prochain une version noir et blanc des deux tomes réunis en un seul livre, pour apprécier encore plus l'extraordinaire dessin de Fabien Bedouel. Je remercie au passage Frédéric Bosser qui a été le premier à vraiment croire en ce projet et qui propose dans le dernier numéro de dBD une longue interview de vos serviteurs.
Enfin, rêvons un peu, je me dis qu'Un long Destin de Sang ferait vraiment un bon film...

Je m'amuse en tout cas à prendre cette sortie comme un symbole. Comme si les premiers 20 ans se terminaient juste avant cet album et qu'une deuxième phase commençait pour moi. Un long Destin de Sang, c'est l'album de la maturité pour moi, c'est aussi un projet qui représente ce vers quoi je voudrais me tourner dorénavant : des histoires plus ancrées dans le réel ou le contemporain, plus tournées vers les personnages, un peu plus littéraires et émouvantes (si possible !). Mes premiers 20 ans, il faut bien l'avouer, ont été tournés en majorité vers le fantastique et la science-fiction : ApocalypseMania, L'ultime Chimère, Speedway, Spartakus, Chinguetti... Je n'ai que très rarement montré que j'avais d'autres envies : AD Grand-Rivière, London Inferno, Hauteclaire... Il est temps de revenir à ce genre d'histoire et je suis d'ailleurs en ce moment occupé à essayer de placer un polar-thriller assez éprouvant baptisé $uburbia, où j'ai voulu faire mon Ellroy... J'ai toujours mon roman graphique Bandaiyan, consacré à la naissance de l'Australie, qui est en chantier, je vais bientôt avoir écrit les 2/3 des 550 pages prévues. J'ai aussi proposé un autre roman graphique à 12 Bis sur un thème d'actualité, j'espère qu'il se fera. Et n'oublions pas le XIII Mystery par dessus tout ça : il devrait sortir en juin ou septembre 2012 (dernières infos en provenance de JVH himself) et je peux vous garantir que l'histoire de Billy est assez choc et parfois très crue.

Bref, vingt nouvelles années s'ouvrent devant moi, et je crois qu'elles seront riches. Cela me vaudra-t-il un jour un authentique succès ? Sans doute avec le XIII Mystery, mais j'aimerais bien qu'une de mes créations originales ait un impact. Quel est l'auteur qui ne le souhaiterait pas ? Je reste malgré tout très humble car au bout de 20 ans, force est de constater que je ne pourrais toujours pas vivre de la BD uniquement. Une sacrée leçon d'humilité, non ? Il n'y a qu'un seul de mes 27 albums qui me rapportent un peu de droits d'auteur sur les ventes : Couleurs spectrales, le T1 d'ApocalypseMania, qui a dépassé les 20 000 exemplaires au bout d'une petite dizaine d'années d'exploitation.

Qu'on se rassure cependant : la passion est toujours intacte. J'ai toujours eu le sentiment, depuis que je suis enfant, que la BD, ce médium si particulier, était fait pour moi. Je n'ai pas changé d'avis. Je vis littéralement BD. Ma femme et mes enfants me voient faire des cases tous les soirs, ils ont depuis longtemps renoncé à se demander si j'étais vraiment fou... Je me sens mal, presque physiquement, lorsque je n'ai pas le temps ou la force de faire au moins une ou deux planches chaque jour. Un vrai manque lorsque mon autre travail ou le quotidien m'empêchent de créer... J'ai vraiment besoin de ça ! C'est grave docteur ?

On me demande parfois quel regard je porte sur mon "oeuvre". Précisons d'emblée que j'assume évidemment tout, qu'il n'y a aucun album que j'ai ou bâclé ou fait à la légère. A chaque fois, je donne le meilleur de moi-même et je suis "dans" mon histoire. Je crois avoir fait au fil des années de gros progrès sur les dialogues, mais mon défaut reste sans doute dans le rythme de mes histoires : parfois trop lent, ou trop statique, comme dans le T1 de L'ultime Chimère. Je pense pourtant bien savoir faire monter la pression, mais peut-être pas la conserver ou l'exploiter totalement. Mais une série comme L'Idole & le Fléau montre que ça s'améliore (j'espère) !
Bref, pour répondre à la question, j'aime bien les trois premiers tomes d'AD Grand-Rivière, le T2 d'Hauteclaire, le T3 d'ApocalypseMania, le T1 de Mongo le Magnifique, le T4 de L'ultime Chimère...

Mais mes cinq albums préférés sont : Un long Destin de Sang (la totalité), le T6 de L'ultime Chimère (à paraître en septembre prochain), le T6 d'ApocalypseMania - et London Inferno. Evidemment, Billy viendra rejoindre très vite cette liste et je sais que je considérerai sûrement toujours Bandaiyan comme mon chef-d'oeuvre, si j'ose employer ce mot.

Les regrets de ces 20 ans ? Sans doute les ventes modestes de la plupart de mes ouvrages, mais aussi le manque de participation à des festivals ou à des manifestations autour de la BD (j'adore parler de mon métier pourtant...), le relatif isolement par rapport à certains de mes confrères que je connais fort peu (mais cela change depuis quelques années où j'ai pu enfin nouer certaines amitiés sincères et qui m'honorent beaucoup), le fait enfin de ne pas être arrivés à rejoindre le catalogue de certaines maisons d'édition alors que je ne demande que ça (mais pas eux manifestement, en témoigne mon récent cuisant échec chez Delcourt, où je crois que je n'arriverai jamais à parvenir à mes fins...) ! Je rêverais bien sûr d'un projet avec Andréas, mais cela n'arrivera jamais, avec Blain, Leo, Bonhomme, Vallée, Larcenet, Schuiten, De Metter, Tomine, Tan et tant d'autres, j'aimerais bien aussi co-signer avec un des mes collègues scénaristes un projet à deux, histoire de voir ce qu'on pourrait vraiment faire - Nury, Alcante, Dorison, Vehlman, Convard et d'autres encore, je me sens proche d'eux... Et puis signer un album chez Aire Libre ou chez Futuropolis, chez Dupuis aussi, revenir chez Casterman... Tant d'envies !

28 albums en dix ans... Quand je pense que certains de mes confrères arrivent à ce score en une seule année seulement ! Mais je ne regrette rien et je me projette résolument vers l'avenir. Merci à vous tous qui me faites l'amitié de me lire et m'encourager...

06 avril, 2010

Alice au Pays des Merveilles **


de tim burton avec mia wasikowska, johnny depp, helena bonham carter, anne hathaway


londres, alice, sur le point de se marier, fuit et "tombe" dans le monde merveilleux, du Lapin, du Chat... contre la Reine Rouge.

 
On l'attendait... on en parlait depuis... longtemps, bien longtemps... Tim Burton + Alice in wonderland, cela semblait la rencontre rêvée pour rendre le mystère onirique du livre de Lewis Caroll, bien plus adulte, bien plus complexe que du "simple Disney". Bon, d'accord, Disney produit Burton... mais on espérait, on ne sait quoi d'ailleurs. Finalement, sans bien savoir ce qu'il pourrait faire mieux, on reste sur sa faim. "Alice..." est il un conte féréique qui ne fait pas appel à la noirceur d'un Burton mais qui lui permet des prouesses visuelles ? Ou alors, inconsciemment, a-t-il "disney-isé" son film ? Oui, bien sûr, il y a son imagination, les décors, des bouilles de personnages (les jumeaux), de réalisation, mais aussi cette désagréable impression de suivre, une fois de plus dans le cinéma US "de divertissement", un long jeu video, rythme saccadé, "épreuve après épreuve" que doit affronter Alice, et surtout des images de synthèse en permanence, vraiment saoûlant. Bonne initiative de ne plus faire d'Alice une petite fille mais une vraie femme. Quant à la 3D, en dehors de quelques moments épiques, payer 3 euro de plus et avoir l'air tarte avec des lunettes affreuses, faudra vraiment expliquer en quoi elle est "l'avenir du cinéma", même si on sait bien qu'on ne nous donnera pas le choix...

F1 : GP de Malaisie - Vettel à l'aise en Malaisie


Bon, une injustice a été réparée. Il était quand même normal que l'ami Sebastian Vettel (dont on a dit ici depuis un mois qu'il serait champion du monde cette année) ait au moins remporté un GP cette année après avoir tellement dominé les trois premières courses. Il n'avait pas pu concrétiser à Bahrein et à Melbourne, il a remis les pendules à l'heure à Sepang. Et son coéquipier Webber, pourtant en pole, a bien compris que le gamin était inarrêtable...
Derrière, course amusante avec les Hamilton-Button-Massa-Alonso qui s'étaient pris les pieds dans le tapis en qualifs et qui ont dû se jeter dans l'arène... Mention plus que très bien pour Hamilton qui a fait le spectacle à lui tout seul ! Entre lui, Vettel et Alonso, la lutte va être sévère jusqu'à la fin de l'année.
Quant à Michael Schumacher, on ne défie pas le destin aussi facilement... Il a eu son heure de gloire, bravo et tant mieux, mais il ne la retrouvera plus.

Les étoiles de Sepang :
*** : Vettel
** : Hamilton, Sutil, Alguersari
* : Rosberg, Kubica, Hulkenberg, Petrov

Le classement après 3 GP :
5 : Alonso, Hamilton, Vettel
4 : Kubica
3 : Button, Rosberg, Sutil
2 : Massa, Liuzzi, Alguersari
1 : Barrichello, Schumacher, Hulkenberg, Petrov

L'Arnacoeur **


de pascal chaumeuil avec romain duris, vanessa paradis, julie ferrier


alex, avec sa soeur et son beauf, bosse en séduisant des femmes pour provoquer avec leur compagnon. gros contrat avec juliette, riche héritière sur le point de se marier, à Monaco.

 
Film parfaitement calibré et qui réussit ce pour quoi il est fait : distraire, faire rire, intelligemment en ce sens que même si le scénario suit tous les clichés du genre, délibérément, il prend de la distance, en permanence, pour rire de ses personnages, sans être non plus dans la dérision permanente. Il y a de la bonne qualité d"humour d'"OSS..." et d'ailleurs Duris a un abattage comique proche de Dujardin, efficace, il en fait des tonnes mais avec style. Un peu marre que la promo revendique le lien "avec les comédies américaines des années 50", cela ne veut plus rien dire, disons un bonne comédie française des années 2000. On peut ne pas du tout être sensible au charme et talent de Paradis depuis... une bonne vingtaine d'années, et passer un vrai bon moment. Film qui sent le produit d'exportation en multipliant les références "so chic" de la France... tant mieux si cela marche. Des références marrantes comme la passion de Juliette pour George Michael et le regretté Patrick Swayze, celui de "Dirty Dancing".

02 avril, 2010

A:XIS Reality


Sortie aujourd'hui de mon 27e album de BD, en l'occurence le T2 de la série Speedway. Cette fois, l'action se passe totalement en 2658, pendant la manche d'ouverture du Championnat Universel de Formule A. Le pilote Froilan est au départ, mais quel sera son destin ? Et qu'est devenue la créature trouvée par les explorateurs 500 ans plus tôt ? Les réponses à ces angoissantes questions se trouvent dans l'album !
Pour la première (et dernière fois) j'aborde donc le thème de la course automobile en BD et je pense qu'action et diverstissement sont au rendez-vous !