30 juillet, 2009

The Reader **


de stephen daldry avec kate winslet, david kross, ralph fiennes

1958, Allemagne, courte et intense romance entre Michael, 16 ans, et Hannah, 35. Il lui lit des livres pendant leurs heures passées ensemble. Il la retrouvera une dizaine d'années plus tard, accusée dans un procés.

Film assez prévisible à tous points de vue mais qui n'est pas le melo US à Oscars qu'on pouvait craindre. Craindre car un film qui sort si tard aprés avoir été diffusé sur les vols Air France deux mois avant, ce n'est pas bon signe. Il y a quelques années, ce genre de film aurait fait l'évènement. Moins maintenant car une telle histoire mêlant sentiments, souvenirs et trauma de la WW2, a été un peu bouffée par "the pianist" de Polanski, notamment. Et il faut bien reconnaitre que le fait de s'attendre à peu près à tout gomme pas mal d'émotion. C'est tellement académique, dans l'intrigue, la réalisation, la photo, le jeu des acteurs, que l'impression de déjà vu est assez forte. Et cette tendance à tout aseptiser du cinéma US grand public. A part cette première partie, entre les deux amants, légère, qui donne ensuite toute sa force au film. Il y a de l'émotion, des scènes fortes ("la non visite" en prison) mais une sorte de montée lente, trés lente, vers toujours plus d'émotion sur la fin qui ressemble à un tic de réalisation. La Winslet, dans un rôle à Oscars, un peu trop évident, elle est quand même à un autre niveau dans "Les Noces rebelles". Sans compter cette plaie qui mériterait une fois pour toutes le carton rouge dans les films, "les visages vieillis", pas un seul film qui en réchappe, une horreur, chaque fois. Il reste quand même un film plutot sobre malgré son manque de subtilité, avec cette atmosphère de tristesse, temps qui passe, mélancolie qui reste.

28 juillet, 2009

F1 : GP de Hongrie - dans l'oeil du cyclone...


Week-end évidemment terrible pour la F1 avec un accident qui fait froid dans le dos, tout comme la photo que l'on vous présente pour l'illustrer. Au moment où j'écris, difficile de savoir de quoi l'avenir de Massa sera fait, mais on compatit vraiment au sort du Brésilien qui s'est donc trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, comme on dit. On a toujours pensé que Massa était malchanceux, mais là c'est le bouquet et on lui souhaite un prompt rétablissement.
Comme si cela ne suffisait pas, nouveau coup de tonnerre dimanche soir avec l'annonce de la suspension de l'équipe Renault pour le prochain GP à Valence. Je vous laisse aller voir notre émission Le Débriefing F1 pour savoir ce que Jean-Luc Roy en pense et on est bien de son avis !

Les étoiles de Budapest :
*** : Hamilton
** : Raikkonen, Rosberg, Glock
* : Webber, Kovalainen, Alonso

Le classement après 10 GP :
Button : 21
Vettel, Webber : 13
Barrichello, Hamilton, Rosberg : 9
Trulli, Glock : 8
Alonso : 6
Buemi, Massa : 5
Raikkonen : 4
Heifeld, Kubica, Sutil, Kovalainen : 3
Bourdais : 2
Nakajima, Fisichella : 1

20 juillet, 2009

Tom Watson


J'ai passé près de sept heures devant ma télé hier dimanche à suivre la dernière journée du British Open de golf, où on a assisté à un moment de sport absolument exceptionnel.
Souvenez-vous : il y a un an tout juste, j'avais posté un article suite à cette même épreuve qui avait presque vu la victoire du revenant australien Greg Norman (53 ans). J'avais écrit : "imaginez Jimmy Connors finaliste à Wimbledon ou Alain Prost vainqueur du dernier GP..." - eh bien ce qui était vrai en 2008 l'a été encore plus en 2009 !
Cette fois, le héros s'appelle Tom Watson. Américain, âgé de 59 ans et dix mois, à quelques semaines seulement de la limite d'âge pour participer au British Open (60 ans). Watson n'a peut-être plus l'aura d'un Nicklaus, d'un Ballesteros et même d'un Norman, mais il a été une star incroyable du golf, remportant pas moins de huit majeurs entre 75 et 83. Dont ce fameux Open britannique à cinq reprises, notamment en 77 sur le parcours de Turnberry (Ecosse), où se jouait précisément l'édition 2009...
Sachez donc qu'après 4 jours de compétition, 71 trous et deux coups, Watson était toujours en tête... (Précisons au passage que Tiger Woods lui-même n'avait pas passé le cut). Il ne lui restait plus qu'à assurer le par sur le dernier trou, un par 4, une formalité. La victoire, 32 ans après, lui tendait les bras... 32 ans après, vous vous rendez compte ? Et là, incroyable, alors qu'il avait une dizaine de mètres à faire au putter, il trouve le moyen de faire un mauvais coup qui le renvoie à deux mètres du drapeau, puis un autre très mauvais putt trop court... Moralité : il fait bogey, et il termine ex aequo avec son compatriote Stewart Cink qui n'en demandait pas tant.
Déjà, nous avions là toute l'histoire du golf, avec la difficulté de concentration et la cruauté de ce sport résumées en deux petits coups seulement, via un homme qui a possédé tous les honneurs et qui n'a plus besoin de ça pour vivre ou s'endormir le soir...
C'est alors qu'on a assisté à un deuxième phénomène, totalement inattendu : instantanément, à partir du moment où Waston a été obligé de repartir sur le parcours pour quatre trous de play off, il s'est métamorphosé. Le jeune vieil homme espiègle qu'il était devenu depuis quatre jours et qui mystifiait tous les petits jeunes avec un sourire charmeur est devenu soudain un vieil homme triste et misérable, au visage de cire et glacial, traînant la patte et ratant pratiquement tous ses coups, au point de se faire totalement humilier sur les deux derniers trous. Une agonie, pathétique et pénible. On n'en revenait pas : comment pouvait-on passer d'un triomphe historique qui était pratiquement acquis à une déchéance aussi soudaine ?
Seule explication : Waston n'avait littéralement plus la force de faire quatre trous supplémentaires. Comme si son cerveau -et par conséquent son corps- avait décidé qu'il gagnerait au bout de 72 trous ou rien. Rarement on avait vu démontré aussi nettement ce que peut représenter le pouvoir mental du sport. C'était palpable. Et on est ressorti de cette retransmission bouleversé, mais ne sachant pas trop pourquoi... Avait-on failli voir le pire coup porté au golf depuis un siècle ? Avait-on au contraire failli assister à la plus belle histoire de sport ? Avait-on eu raison de continuer à voir pratiquement un homme mourir sportivement en direct ?... Terrible.

16 juillet, 2009

PSB & SB (pour Sébastien Bourdais)



Lendemain de concert des Pet Shop Boys à l'Olympia de Paris. 5e concert français pour nos amis Tennant-Lowe, et 5e fois que je les vois ! Un début assez lent mais réussi (avec les excellents Heart et Did You See Me Coming?), qui ne convainc pas totalement ensuite, notamment à cause d'un sound check qui a dû être fait à la va vite. Mais une fois que Neil Tennant enfile le smoking, le grandiose est atteint avec l'enchaînement magique Do I Have To?-King's Cross-Jealousy... Et ensuite, tout déroule impeccablement dans une superbe ambiance. Bref, on sort de là content, avec le sentiment d'avoir vu, à mon avis, la 3e meilleure performance sur 5 (les deux au Zénith restant devant, mais les deux au Grand Rex étant désormais derrière).
Soirée ensuite entre amis, les vieux de la vieille (El Bacos et Sven Lescuyer, qui fête aujourd'hui ses 40 ans, mais qui reste toujours le n°2 du Service des Sports de France Télévisions...), et impression ce matin d'une légère gueule de bois, accentuée par l'annonce de la nouvelle de l'éviction de notre seul pilote français de F1 par son équipe...
Voici ce que j'ai aussitôt écrit à ce propos sur le blog de Motors TV :

Voilà, la nouvelle vient de tomber : Seb quitte Toro Rosso, et le commentaire de Franz Tost qui accompagne le communiqué officiel n’est pas des plus sympas : « notre partenariat n’a pas satisfait nos attentes, nous avons décidé de le remplacer…» . Décidément, rien n’aura été épargné au Français qui est en train de vivre des moments pénibles et ma première pensée est vraiment pour lui : car quelles que soient les performances ou les résultats, il n’est pas là par hasard non plus et un sportif de haut niveau vit toujours les choses intensément, surtout lorsqu’elles le concernent. On ne peut que l’assurer de notre soutien et lui dire qu’on pense bien à lui.
Au moment où je vous parle, c’est évidemment le sentiment d’une grande déception qui prédomine. Je suis de ceux qui militaient sans relâche pour que Seb ait sa place en F1 (et croyez-moi, j’en ai essuyé des sarcasmes de la part de confrères français qui couvraient la F1 alors que le Manceau était en Champ Car…) car à un moment donné il ne fallait pas exagérer : compte-tenu de son parcours et de son palmarès, il fallait que Sébastien soit en F1. A ce moment-là, je ne disais pas qu’il allait tout casser et devenir champion du monde tout de suite : non, on disait juste que Sébastien avait sa place parmi les vingt (meilleurs ?) pilotes qui sont en F1. Cet avis, cette constatation, on les défend toujours. Simplement, en F1, il y a toujours un contexte autour du pilote, où l’atmosphère au sein d’une équipe et les qualités d’une voitures sont évidemment très importantes. Demandez à Button ce qu’il en pense…

Sébastien en F1, et en attendant d’en savoir un peu plus sur son avenir sportif, ce n’est quand même pas négligeable : me reviennent en mémoire des faits dont beaucoup de pilotes se contenteraient : une bataille pour la 4e place dès le premier GP avec Alonso et Raikkonen derrière lui, deux points marqués dès ce premier GP, un meilleur temps en Q1 en Belgique, trois tours menés au Japon, une place dans les points à Monaco… Hey ! Pas si mal, non ? Surtout avec un Vettel à ses côtés et une relative méfiance de la part d’un paddock si prompt aux a priori et aux jugements à l’emporte pièce…

D’un autre côté, on n’est pas aveugle non plus. On a bien senti que Seb loupait parfois des occasions, se prenait les pieds dans certains tapis (Monza…), et ne répondait pas à toutes nos attentes, même si on aurait signé tout de suite si on nous avait dit avant le début de la saison 2008 ce qu’il allait vraiment faire cette année-là. Mais il faut le reconnaître : on espérait un peu mieux. Doit-on le condamner pour cela ? Non, bien sûr que non. La mayonnaise n’a pas pris, c’est tout, et je serais bien incapable de vous donner des explications définitives. Chacun sa personnalité, chacun son background, chacun son taux de réussite, chacun son destin – on n’est pas en position de tout comprendre ni de juger, on ne peut que constater.

J’aurais tendance à penser que, contrairement à ce que je croyais, Seb est peut-être arrivé vraiment trop tard en F1, qu’il n’avait plus les mêmes envies ou habitudes qu’avant, lorsqu’il venait de la F3000 où là il aurait été raccord avec le milieu… Mais ça n’est qu’une impression un peu diffuse. J’ai aussi parfois eu le sentiment qu’il se mettait trop la pression, ou qu’il ne se libérait pas totalement, qu’il était « en dedans» et surtout que ça se voyait… Mais là encore, comment affirmer cela sans risquer de se tromper ?

Finalement, j’en reviens à ce tout premier GP, en Australie, en mars 2008. Et je me dis que tout était déjà dit : qualifié 17e sur la grille, cela avait été une vraie déception. Mais une grande solidité en course et quelques faits favorables l’avaient placé en 4e position… ce qui prouvait sa valeur. Mais un abandon mécanique à deux tours de la fin avait mis fin à la belle histoire. Et même si deux points étaient venus récompenser la performance, on avait été cueilli à froid par cette infortune. Depuis, ça n’a pas changé. On savait qu’il pouvait faire quelque chose de bien, voire de grand, mais cela ne venait pas. Le sort est parfois cruel.

Maintenant, ne dramatisons peut-être pas… Le monde ne s’arrête pas de tourner, et je ne vois pas pourquoi des dizaines de patrons d’équipe de divers championnats ne se précipiteraient pas pour proposer quelque chose à un pilote comme Sébastien Bourdais…

14 juillet, 2009

Photos souvenirs (7) : Senna

Et on va terminer par mon idole absolue : Ayrton Senna, que j'ai eu l'occasion d'approcher de très près lors des essais privés d'Estoril en septembre 1992. Quinze mois plus tard, en décembre 1993, je bouclais la boucle en l'interviewant face à face à Bercy peu avant le Elf Karting Masters. J'ai toujours la cassette chez moi et je crois que je l'emmènerai avec moi dans la tombe.





A noter que ce jour-là, et après une année sabbatique, Alain Prost effectuait son retour officieux à la compétition suite à l'annonce de son engagement pour la saison 93 par l'équipe Williams-Renault.


... Et comme si ça ne suffisait pas, sachez que Michael Schumacher était également présent, au volant de sa Benetton !

Photos souvenirs (6) : GP de Belgique 1979

C'est le premier GP auquel j'ai assisté, et c'était un cadeau d'anniversaire pour mes douze ans : le GP de Belgique 79, sur le circuit de Zolder. La course fut franchement passionnante avec pas moins de six leaders différents et beaucoup de rebondissements... et grâce aux photos de mon père, l'occasion d'avoir de bons souvenirs !

Les mécaniciens de Ferrari préparent la voiture de Villeneuve...


Gilles Villeneuve en action... Je peux ainsi dire fièrement que j'ai vu cet immense champion pour de vrai sur une piste !


René Arnoux, lui, se prépare à partir en piste...


Quelques heures plus tôt, son coéquipier Jean-Pierre Jabouille était encore en civil à côté de sa Renault turbo...


Patrick Tambay en discussion avec Johnny Rives de L'Equipe. Patrick m'a tout de même avoué il y a quelques jours seulement que la simple évocation de Zolder le mettait toujours aussi mal à l'aise. C'est en effet sur ce circuit, en 1982, que son grand ami Gilles Villeneuve, se tuait...


Belle photo de Nelson Piquet, répondant à une interview...

Photos souvenirs (5) : images de tournage

Dix ans passés à France 2, ça permet de voyager un peu et de ramener quelques souvenirs...

Me voici posant devant le Golden Gate de San Francisco, à l'occasion de la Coupe du Monde de Foot 1994...


Au même endroit, le type avec la veste en jean, assis au loin et méditant devant le Golden Gate off, est Eric Cantona.


Toujours pendant la Coupe du Monde 94, me voici devant Manhattan, avec les fameuses tours jumelles du World Trade Center...


On passe cette fois sur le Dakar avec, pour commencer, l'intérieur de l'avion qui nous servait chaque jour de salle de montage de fortune...


On avait heureusement le loisir d'admirer les superbes paysages autour...


Souvenir d'un reportage effectué pour Télématin sur le chanteur français Gérard Berliner qui m'a fait l'amitié de chanter, quelques années plus tard, lors de mon mariage...

Photos souvenirs (4) : mes 30 ans

En mai 1997, j'ai organisé une assez grande fête pour mes 30 ans, que j'avais intitulée "A Grand Prix Party". Elle se déroulait dans la piste de slot racing (comprenez un circuit 24 de plus de 50m de développement !) de Franck Lagorce, installée à Chevilly-Larue mais qui a fermé quelques années plus tard, hélas. Toujours est-il que pas mal de monde du service des Sports de France 2 étaient là ainsi que beaucoup d'amis...

Denis Brogniart, quelques années avant d'être la star de Koh-Lanta, n'était "que" journaliste sportif à Europe 1 et essayait de contrôler sa petite voiture...


On reconnait ici le même Denis Brogniart, tandis que figure, à sa droite, Thierry Clopeau, actuel directeur des Sports d'Europe 1. Au premier plan, Florent Houzot, rédacteur en chef de Stade 2 et, à sa droite, ma consoeur Claire Raynaud.


A quelques secondes du départ de la grande finale... De gauche à droite : Nathanaël de Rincquesen, Alexandre Coutelis (auteur BD), Oliver Sauer (mon beau-frère), Lionel Chamoulaud, Florent Gautreau et Christian Caravacca, un ami.


Le verdict est tombé : Lionel Chamoulaud est le grand vainqueur, et ma femme Aude le récompense comme il se doit tandis que Florent Gautreau se réjouit sans doute à l'idée d'asperger très bientôt son rival...

Photos souvenirs (3) : Lillehammer

J'ai couvert pour France 2 les Jeux Olympiques d'Hiver de Lillehammer, en Norvège, en 1994. Un excellent souvenir même si je trouvais que la rédaction en chef du 13h et du 20h nous demandait trop de sujets d'ambiance par rapport au sport. J'ai notamment couvert la descente olympique en ski alpin messieurs, ce qui reste forcément un grand souvenir, ainsi que la compétition de patinage artistique à une époque qui était énorme pour ce sport... Je me souviens aussi que la température était constamment entre -20 et -27° ce qui était vraiment dur pour les pieds et les mains...

Votre serviteur devant le mur d'arrivée de la descente messieurs...


... dont le vainqueur fut l'Américain Tommy Moe...


Me voici dans le studio de France Télévisons pour ces JO...


Un document : la composition du premier groupe d'entraînement pour le patinage artistique dames. Nancy Kerrigan et Tonya Harding, quelques semaines seulement après le scandale qui continuaient de les concerner toutes les deux, étaient ensemble !


Dans la salle de montage avec Annie-Claude Becquet, une des meilleures dans son métier...


Et notre vaillant caméraman Frédéric Pasquette, qui filme par -25° et qui a les doigts tout gelés le pauvre...

Photos souvenirs (2) : Queen

Je crois que c'est le 18 septembre 1984 très précisément que Queen est passé à Paris (à Bercy, qui avait juste accueilli Scorpions avant comme grand groupe) dans le cadre de la tournée qui accompagnait l'album The Works. J'avais donc 17 ans et c'était enfin la chance pour moi d'aller voir "en vrai" mon groupe préféré... Ces photos ne sont pas de moi mais d'un copain de classe qui s'était baladé pendant tout le concert avec son appareil photo... Je ne sais toujours pas comment il avait vraiment fait, mais je suis toujours impressionné de la qualité de ces photos qui nous rendent bien Freddie Mercury dans toute sa splendeur...




Photos souvenirs (1) : me, myself and I

Pour tout vous dire, il y a grand rangement d'été actuellement dans la maison de la famille Bollée et je suis retombé par hasard sur tout un grand carton de vieilles photos... Je ne résiste pas au plaisir, en ne sachant pas toutefois si cela vous intéressera vraiment, de vous en montrer quelques unes. Je commence avec ma bibine à moi à une époque où je devais avoir entre 17 et 23 ans...



13 juillet, 2009

F1 : GP d'Allemagne - Webber tisse sa toile


Honnêtement, on la sentait venir. Vu les qualités affichées par les Red Bull et vu ce qu'en avait déjà tirées Vettel, on se doutait bien que Mark Webber aurait très bientôt lui aussi les honneurs d'une victoire. C'est donc chose faite depuis hier et le moins que l'on puisse dire est que l'Australien s'est manifestement mis tout le monde dans la poche depuis pas mal de temps vu la joie affichée par tout le monde face à ce résultat.
Il fut un temps pourtant où j'étais un peu critique envers Webber, que je trouvais comme beaucoup très rapide sur un tour, mais très inconstant en course, avec un soupçon de malchance et même un manque de lucidité flagrant. Je rappelais aussi qu'on ne l'avait pas spécialement vu briller en F3000 lorsqu'il s'y trouvait et qu'il n'avait jamais crevé l'écran en F1.
Tout cela, c'était valable jusqu'à hier. 130 GP d'attente (ce doit être le record en la matière), et enfin la délivrance, et allez savoir - peut-être un déclic qui va nous faire de l'Australien un prétendant au titre mondial ! En tout cas, on a été marqué par ses cris à l'arrivée dans le casque, où toute la récompense d'une vie de sportif se trouvait justifié et qui donnait vraiment la chair de poule...

Les étoiles du Nürburgring :
*** Webber
** Massa, Rosberg
* Vettel, Alonso, Kovalainen, Sutil

Le classement après 9 GP :
Button : 21
Vettel : 13
Webber : 12
Barrichello : 9
Trulli : 8
Rosberg : 7
Hamilton, Glock : 6
Buemi, Alonso, Massa : 5
Heidfeld, Kubica, Sutil : 3
Bourdais, Raikkonen, Kovalainen : 2
Nakajima, Fisichella : 1

11 juillet, 2009

L'ultime Chimère T4 : la couv !


La Machine - Dessins de Fabrice Meddour & Griffo. Sortie le 30 septembre. Glénat.

07 juillet, 2009

Olivier, Roger, Florabelle et les autres...

Actualité chargée pour votre serviteur en ce moment, avec comme chaque année un mois de juin où on n'arrive pas à sortir la tête de l'eau : les 24 Heures du Mans prennent toute l'énergie et on s'en remet à peine qu'il faut déjà repartir sur des circuits. J'étais ce week-end au Val de Vienne, entre Poitiers et Montmorillon, pour un meeting de Super Série FFSA, autrement dit le meilleur du sport auto à la française. Week-end crevant car je m'occupe de la rédaction en chef/coordination des moyens télévisuels sur place (Motors TV a en effet le contrat d'assurer la fourniture des images "officielles" de l'événement), ce qui oblige à être là le premier et à repartir le dernier : on n'est pas loin à chaque fois des vingt heures de présence par jour sur le circuit...

C'est l'occasion en tout cas de retrouver pas mal de monde que je connais bien dans le monde du sport auto, et notamment "Olive", à savoir Olivier Panis (photo), qui est une des têtes d'affiche maintenant du Championnat de France GT. Je connais Olivier depuis plus de quinze ans, et c'est un type vraiment sympa que j'apprécie beaucoup, qui est "normal" et amical, ayant évidemment gardé un sacré coup de volant et ayant toujours autant la rage de gagner ! On rappellera au passage qu'il demeure toujours le dernier vainqueur français d'un GP de F1 : à Monaco en 1996. Il est le premier à trouver ça incroyable que pas un tricolore n'ait gagné depuis treize ans (et ça risque de durer, on en a bien peur...)

Du coup, je n'ai pas pu voir la finale de Wimbledon mais j'ai bien sûr appris le résultat du match Federer/Roddick et comme beaucoup, sans doute, on est bien content que Roger soit maintenant tout seul au firmament du tennis mondial avec donc 15 victoires en grand chelem. A la rigueur, j'ai tendance à dire que la blessure de Nadal est bien tombée pour que le Suisse puisse se positionner dans l'Histoire comme il le devait. Maintenant, j'aurais tendance à dire qu'il est temps que l'Espagnol revienne, car il nous (me) manque et on a hâte de retrouver ces finales d'anthologies où Federer est clairement en danger...

Enfin, je signalerais que j'avais à la maison un courrier émanant d'une certaine Florabelle Rouyer, ci-devant Chef de bureau au Centre National du Livre. Il faut que je vous dise que j'avais en effet fait une demande pour obtenir une bourse de la part de cet organisme afin d'écrire mon roman graphique Bandaiyan. La possibilité de cette bourse étant offerte à ceux qui travaillent et "qui souhaitent dégager du temps libre pour un projet d'écriture" - j'étais parfaitement dans le créneau, ayant évidemment du mal à faire cohabiter mes deux métiers. Hélas, Florabelle m'apprend que "le président du CNL a décidé de ne pas retenir (ma) candidature". Une vraie déception, je l'avoue. Sans verser dans la parano, on se demande bien ce qu'il faut comme autres critères que ceux que j'avais avancés (autre profession, grande documentation à trouver et important travail de recherche, roman graphique, "grand" éditeur derrière...) pour être éligible mais bon, c'est comme ça... 0n se battra donc tout seul...