29 août, 2008

Luchon, Pékin, Jean Van Hamme et le gendarme Genest


Eh bien voilà, fin des vacances du mois d'août... Cette année, c'était direction Luchon pour que mon fils Hugo fasse une cure aux établissements thermaux. Il souffre en effet de quelques otites à répétition et notre ORL nous avait donc prescrit de manière impérieuse cette nécessité de se "ressourcer". Les soins ne sont pas de tout repos et s'il a réussi à supporter ce que l'on appelle les "insufflations" (impressionnant ce long tube qu'on enfonce dans le nez...), il n'a jamais réussi à supporter le "Proëtz" (injection de liquide dans le nez, aspiration par l'autre bout....). Au bout de trois semaines, il faut bien avouer qu'on en a un peu marre de la cure, de l'odeur des eaux, de la chaleur qui y règne, de la même routine qui s'installe chaque jour pour les différents soins. Et puis ça prend la matinée complète. Il nous est resté quand même du temps pour visiter la région, que je ne connassais pas du tout, et faire du sport : ma fille Adriana a passé un cap important en natation (elle nage désormais sans problème), mon fils a progressé en tennis et j'en ai profité pour baisser mon index au golf de manière significative - me voici désormais 17.9, trois points en moins d'un coup ! J'ai d'ailleurs gagné le deuxième prix en net pour la deuxième série hommes et mon petit trophée m'a été remis par Jean Garaialde en personne. C'était un honneur. Ensuite, je vous rassure, le lendemain, j'ai joué comme une patate et je ne sais plus faire un coup de fer 5 ou 6 depuis...
Petit pincement au coeur quand chaque jour je passais devant la maison d'Edmond Rostand. L'auteur de Cyrano de Bergerac a en effet passé 22 étés en vacances à Luchon...

J'ai réussi à suivre quelques épreuves des JO pendant ces vacances d'été... Force est de constater que les Chinois ont parfaitement réussi leurs Jeux, du moins la façade. D'un point de vue sportif et spectaculaire, nos amis londoniens ont carrément la pression. Les deux héros ont donc été Michael Phelps et Usain Bolt, bravo à eux. L'ennui, c'est qu'ils symbolisent deux choses qui me chagrinent : 1) qu'il y a trop de médailles en natation, je l'ai déjà dit, ça m'énerve et ce n'est pas normal qu'un même mec, même génial, puisse gagner huit médailles d'or, et 2) quand un type est à ce point frimeur (je veux parler de Bolt) et puant, eh bien ça énerve aussi. En tout cas, je crois que la grande discipline de ces jeux aura vraiment été la natation et non l'athlétisme - un comble pour votre serviteur qui déteste tout ce qui se rattache à l'eau !

J'ai bien sûr profité de ces trois semaines pour travailler mes différents projets en BD. Voici où j'en suis :
- L'ultime Chimère : j'ai écrit les 13 premières planches du 7e et dernier tome. Griffo me réclamait de commencer ce tome, il n'est décidément pas en retard !
- ApocalypseMania : j'ai réécrit la scène de fin du 8e et dernier tome. Eh oui, j'ai eu envie d'une fin alternative, et je me suis lancé ! Quelle sera la version choisie ? Mystère. En tout cas, Philippe avance très bien sur le T7 et il a déjà dû faire la moitié des planches. Il ne fait pas la couleur, c'est Guillaume Nicolle qui la réalise et lui aussi fait un super boulot. Je signale d'ailleurs au passage que ma série avec Nicolle, Chinguetti (chez EP) s'arrête là et que le T2 (pourtant entièrement réalisé) ne paraîtra pas chez cet éditeur en pleine restructuration. Lequel est pourtant prêt à en abandonner les droits si un autre éditeur se montrait intéressé. Pas évident de se muer en commercial... Quant à ApocalypseMania T7, d'abord prévu en mai ou juin 2009 chez Dargaud, il devrait peut-être se voir ramener à mars-avril. On verra bien. Je suis aussi sur le coup pour que Laurent Garnier me fasse la préface de l'album...
- Speedway : là aussi, écriture des 13 premières planches du T2. J'espère vraiment que le T1 sortira l'an prochain, vu que Siro l'a cette fois complétement fini !
- Espace Vital : il s'agit du nouveau nom de la série que j'ai appelé Abymes jusqu'à un passé tout récent. La faute à mon excellente consoeur Valérie Mangin (que je ne connais pas) qui, selon mes sources, réalise justement un album chez Dupuis baptisé... Abymes. Il fallait donc que je change, car jamais je ne sortirai avant elle ! Ce sera donc, a priori, Espace Vital, chez Glénat, pour lequel nous cherchons toujours un dessinateur. Trois tomes de 54 pages sont prévus. J'ai écrit les vingt premières planches du T1.
- Bandaiyan : un dessinateur contacté (le 5e à vrai dire... je révélerai les noms un jour !) doit nous donner sa réponse pour ce roman graphique de 500 pages prévu chez Glénat. En attendant, je poursuis toujours mes lectures de documentation. La dernière en date : A Commonwealth of Thieves, par Thomas Keneally.
- Billy : puisque Jean Van Hamme en a parlé sur le site actuabd.com, je suppose que je peux le faire. Je suis donc en train de travailler sur un album de la fameuse série XIII Mystery, qui sera lancée en octobre et qui rassemblera des one-shots sur des personnages de la mythique série XIII. Le mien est Billy, avec qui XIII, aka Steve Rowland à ce moment-là, tente de s'évader de l'asile pénitentiaire Plain Rock dans l'album Toutes les Larmes de l'Enfer (le 3e de la série). C'est évidemment une grande fierté pour moi que d'intégrer une liste de scénaristes restreinte et prestigieuse (Dorison, Corbeyran, Nury, Alcante, Yann, Giroud, Callède, Pecqueur et Duval apparemment) et de travailler sur un aussi intéressant concept. A ce niveau-là, mon aventure ne fait que commencer mais on est rentré dans le concret puisque j'ai déjà découpé la scène d'ouverture. Vous pouvez toutefois faire confiance à JVH pour être un "coach" impitoyable, j'ai déjà pu expérimenter la chose, mais c'est bien, ça change et ça motive...!
- L'Idole & le Fléau : je n'ai pas encore commencé le découpage du T2, et il faut que j'appelle Igor Kordey pour savoir s'il a bien reçu la traduction du premier tome. Je travaille aussi sur un autre projet pour les éditions 12 Bis centré sur la première guerre mondiale...

Côté BD, je signale que j'ai lu cette été le livre de Didier Pasamonik, Critique de la Bande Dessinée Pure chez Berg International. Je ne connais pas personnellement cette figure incontournable de la scène de la BD contemporaine, mais c'est un observateur avisé et féroce du 9e art et le lire procure un réel plaisir. Le sous-titre du livre, "chroniques narquoises", est bien vu et on se régale à lire ces lignes qui naviguent entre la pensée de fond et l'anecdote futile mais qui nourrit le genre. En F1, il existe une figure qui lui ressemble beaucoup : il s'appelle Renauld de Laborderie et il publie chaque année Le Livre d'Or de la F1 (Solar). On y voit souvent des phrases du genre : "A 7h59, ce jeudi 12 mars, Michael Schumacher gare sa Ferrari immatriculée GFD4567 sur le parking de l'hôtel Hyatt de Rome. Aussitôt, le concierge se précipite et salue d'un air entendu le septuple champion du monde. Bien sûr, pas question d'enregistrer tel un vulgaire client. Le pilote allemand se dirige d'un pas ferme vers sa suite habituelle, la 588..." - j'adore ! Pasamonik est donc du même tonneau, mais il ne perd pas de vue les enjeux globaux que représente le secteur de la BD et sa grande force est assurément de posséder une énorme culture et une capacité d'analyse périphérique de n'importe quelle situation concernant la BD. Je crois que nous ne pouvons que nous satisfaire, nous les auteurs, et au-delà des querelles d'égo, d'orgueil ou de fierté personnelle, d'avoir un observateur aussi aiguisé des situations. Tout n'est pas parole d'évangile, mais au-delà des mondanités et vanités qui ne peuvent que parfois transparaître, il y a quand même une profonde connaissance qui mérite au moins le respect, voire l'admiration.

Enfin, sachez que c'est à 10h59, le dimanche 24 août dernier, que le gendarme Christian Genest (j'espère que je ne tombe pas sous le coup de la loi en révélant son identité), du côté d'Ablis (Yvelines) a décidé de s'occuper en installant un radar bien à l'abri des regards... Il a ainsi pu épingler à son palmarès une famille des environs qui rentrait chez elle après 850 km d'un long périple qui la ramenait des Pyrénées... La route était limitée à 90 km/h et ce fou de conducteur roulait tout de même à 96 km/h ! Ce qui, compte-tenu de la marge technique, valait bien un PV en bonne et dûe forme pour un seul petit km/h... 45 euros (si je paye tout de suite) et un retrait de point pour 1 km/h : voilà une vraie chronique narquoise...

26 août, 2008

Mon remix de Blind (Hercules & Love Affair)

Voici certainement un des singles de l'année : Blind par Hercules & Love Affair. Et certainement le remix de l'année, par le Godfather of House himself, Frankie Knuckles, une de nos authentiques idoles en ce bas monde. Deux versions officielles ont été commercialisées : un Club Mix et un Dub Mix. Grâce au formidable logiciel Garage Band (sur Mac), j'ai bidouillé un peu tout ça et je vous propose donc 10 minutes de bonheur avec le :

Blind (Hellef Bay & Frankie Knuckles Ultimix)

The Dark Knight ***


de christopher nolan avec christian bale, heath ledger, aaron eckhart, maggie gyllenhall, gary oldman, morgan freeman, michael caine

Gotham City, le procureur Harvey Dent veut nettoyer la ville où sévit la mafia, ainsi que The Joker, criminel fou et imprévisible. Batman l'aide malgré une femme, sa meilleure amie, la fiancée de Dent, entre eux.

Incroyable ! L'un des plus incroyables retournements de situation du cinéma US ! Christopher Nolan, réalisateur british au début de carrière impressionnant ("memento", "insomnia") avait récupéré les Batman il y a 3 ans, pour en faire... le quasi plus mauvais de la série (et pourtant Schumacher / Clooney avaient fait fort), "Batman begins". Et comment le même, avec le même acteur, peut réussir ce qui est sans doute le meilleur du lot (allez, avec "Batman 2" de Burton). Certes, il s'est délesté des poids de Liam Neeson et Kathie Holmes, mais quand même. Alors qu'il pataugeait dans les clichés scénaristiques et visuels (+ sonores), il a totalement revu sa facon d'aborder cette histoire, pour en faire, à une dernière demi heure prés, l'un des 3/4 films de l'année. Oui la dernière demi-heure d'un film trop long (2h30), bien foutue mais un peu trop grand spectacle, avec effets spéciaux, plus traditionnel disons, y compris dans une musique quelque peu assourdissante. Mais avant ... le génie de Nolan est d'avoir enfin traité cette série comme un polar, sans chercher les effets spéciaux, les ambiances nocturnes et humides, les plans compliqués, comme tous ces films de super héros. Il a préféré filmer une enquète policière, dure, noire, trés noire, violente (là, pour le coup, vu l'immense succès du film, on se demande si c'est bien nécessaire d'emmener des gamins voire cela). Il filme aussi beaucoup de jour dans Gotham/New York, sans musique expressive, ce qui rend le film encore plus réaliste, sombre et flippant, maintenant comme dans ses deux premiers films une tension permanente, il ne lâche pas la pression, c'est du grand art de réalisation. Loin de toute mièverie qu'on retrouve trop souvent dans les "spider/super-man". Christian Bale, tellement mauvais acteur dans la plupart de ses films, fait ici le minimum, juste ce qu'il faut, comme un Mark Wahlberg dans les films de James Gray, proche d'un Bond parfois, quand il joue Bruce Wayne, triste et mélancolique, un peu perdu. L'énorme, l'immense cerise sur le gâteau est Heath Ledger en Joker. Même sans sa sortie de scène définitive en début 2008, il aurait été le phénomèrne de ce film. Oui, il est vraiment monstrueux, dans tous les sens du terme, une composition comme on en voit rarement, enfonçant, disons-le, Nicholson du premier Batman, car ne donnant qu'une vision totalement sombre du Joker, sadique et pervers. Pas d'humour, ou alors trés trés noir dans ce film. Un personnage de psychopathe terrifiant qui va rester. Inoubliable et pour une fois le mot à un sens. Le reste du casting est en or massif, Eckhart avec ce role de procureur "pile ou face" bien complexe, et la petite Gyllenhall, au charme toujours aussi imparable. Il y a des moments, comme quand le Joker se met à la portière de la voiture en jubilant qu'on croit n'avoir jamais vu dans un film aussi grand spectacle US. Une claque, disons le.

25 août, 2008

Les films de l'été

Qu'on se rassure : El Bacos n'a pas manqué à sa tâche et est allé voir pas mal de films cet été au cinéma. Je manque de place pour vous relayer toutes ses chroniques : voici seulement celles de trois films qu'il a crédités de trois étoiles, ce qui est donc le meilleur score de ces mois de juillet et août. Quant à moi, sachez que j'ai été voir X-Files : Regeneration et que c'est vraiment une terrible déception. Rien ne va dans le scénario, c'en est même honteux de tant de légéreté et d'invraisemblances, alors qu'on est censé être (un peu) dans le paranormal... De quoi définitivement gâcher une série télé culte.


Surveillance ***
de jennifer lynch avec julia ormond, bill pullman, pell james

Deux agents du FBI enquètent sur des meurtres sanglants, interrogeant et confrontant les récits d'un flic, d'une jeune droguée et d'une petite fille de 9 ans.

La question était évidente, la réponse l'est aussi, Jennifer est bien la fille de David. Son film est totalement dans le continuité des films de son père, en plus linéaire et compréhensible, heureusement. Polar assez classique dans ville paumée des US, agents du FBI énigmatiques, personnages un peu limites, instables, violence bien gore, humour noir latent... ça peut aussi rappeller les frères Coen, ceux de "Blood simple" par exemple. Mais cette ambiance bizarre, ce Bill Pullman à la fois sur de lui et inquiétant, ces récits où tout le monde semble cacher des choses -les deux flics, salauds de première classe, écoeurants bien comme il faut- , c'est aussi du "twin peaks" ou "lost highway". Et puis ce feu d'artifice final, tellement saisissant qu'on aurait envie de le raconter mais ce n'est pas racontable. Une dernièe partie malsaine, dérangeante, azimutée, violence et perversité pour donner l'eau à la bouche... C'est en mesurant le plaisir qu'on ressent face à une telle histoire, alors que le film a son lot de défauts, pas toujours crédible notamment, qu'on se rend compte que le cinéma, surtout de ce genre, polar, est devenu consensuel et prévisible. il ne faut pas passer à côté d'un film qui remue, que beaucoup rejeteront, c'est un peu le but, mais si on aime les histoires tordues et pas rassurantes, c'est un grand moment.


Wall E ***
film d'animation de andrew stanton

2700 et quelques, la Terre est vide et à l'abandon, Wall E, un robot, s'occupe de compacter les déchets. D'un vaisseau de l'espace arrive un autre robot, Eve...

Pixar casse la baraque pour la 2eme année consécutive après "ratatouille", on dira que ce "wall e" vient aussi se glisser dans un Top 5 des films d'animation de ces 15 dernières années. Pas nécessaire de le porter trop aux nues, cela reste un film d'entertainment de la maison Disney, ni de faire trop de comparaisons. "le voyage de chihiro", puisque la référence a été faite -les deux films partagent ton mélancolique et "poétique", plus "adulte" et préoccupation sur le destin écologique de la Terre- reste au dessus, comme il reste au dessus de la plupart des films de ces dernières années d'ailleurs, mais on retrouve lors de certains passages cette émotion ressentie face à Chihiro, un émerveillement, un enchantement, même si ces mots peuvent sembler un peu ridicule deux jours aprés avoir pris son pied aux tueries de la fille Lynch et de "Surveillance"... Il y a cette première partie dans une sorte de ville US en désolation, très trés beaux décors, vraiment différents de ce que l'on voit dans ces films, qui donnent ce ton mélancolique au film et à son, héros, pas de dialogues, la vie de Wall E, ses manies, sa "programmation", ses regards de chien marrant et touchant. comment est ce qu'on réussit à être sous le charme d'une boite en fer ?... et l'arrivée de Eve, la drague, vraiment un grand et rare moment. Prolongé par la courte et sublime séquence de traversée de l'espace, et là, on pense par exemple au train sur l'eau de "Chihiro"... et de l'humour burlesque, bien drôle, peut être pas assez tout au long du film. On revient à quelque chose de plus classique dans le vaisseau, dessins et intrigue, bien mais moins original bien sur, avec quand meme cette sortie dans l'espace qui finit de convaincre que les gars de Pixar ont voulu faire délibérément un film qui restera. Et de se retrouver comme un con ému aux dernières images d'un robot qui essaye de réparer un autre robot... Il y a des références, "2001" et l'ordinateur, "alien", (voix off de sigourney weaver, excellent !) mais "Wall E" ne joue pas vraiment la dessus, il a suffisamment de force pour cela.


Une Chanson dans la Tête ***
de hany tamba avec patrick chesnais, pierrette katrib, julia kassar

un riche entrepreneur dans le café de Beyrouth invite un chanteur francais has been auteur d'un tube, pour l'anniversaire de sa femme, qui en est fan. mais sa femme se fait enlever, ainsi que sa Mercedes

On s'attendait à un film plutot sympa, entre l'acteur principal (chesnais, totalement relancé depuis "je ne suis pas là pour être aimé"), le Liban, le sujet... et on a beaucoup plus que cela. Une sorte de "quand j'étais chanteur" libanais, comédie, une vraie comédie, mais avec du fond, de l'émotion, un scénario qui tient la route, d'excellent dialogues. On craint un moment que ça parte un peu en vrille, lourdingue, comme cela arrive avec les comédies moyen orientales mais non, suprenante maitrise, comme dans ce voyage dans le nord, entre la belle esthéticienne et le chanteur. Il y a une mélancolie, une profondeur, sans jamais perdre l'esprit léger, toujours léger du sujet (cf la non inquiétude pour l'enlèvement de la riche libanaise, plutot pour la Mercedes...). En dehors de Chesnais, qui ne fait pas que son numéro un peu dépressif, comme dans cette excellente scène où il monte bourré pour chanter et plonge dans la piscine. Mais aussi les belles libanaises, surtout cette superbe pierrette katrib (comme quoi, faut pas s'attacher aux prénoms...)... un film, comme "caramel", avec un esprit généreux, sans cacher les malheurs pays, qui revendique sa francophilie (ah le charme des ces phrases où le francais et l'arabe se mélangent), qui assume aussi son environnement "riches chrétiens libanais", qui donne envie d'aller au Liban, de manger libanais. Gros échec public, dommage.

F1 : GP de Hongrie et d'Europe - les hauts et les bas de Massa


Felipe Massa aime bien les cas extrêmes : soit il domine outrageusement en réalisant une course parfaite mais il abandonne injustement à trois tours de l'arrivée (Hongrie) soit il domine outrageusement en ne réalisant pas une course parfaite mais il tient bon et il gagne une course soporifique (Europe). En tout cas, heureusement que le petit brésilien est là pour faire l'actualité ! Sinon, eh bien Kovalainen récupère une victoire sympathique sur l'Hungaroring qui fait plaisir à tout le monde, et Glock nous fait un week-end incroyable pour aller prendre la 2e place... Personne n'aurait pu parier une telle arrivée.
A Valence, on a donc découvert un nouveau circuit, plutôt pas mal même si on n'a pas été bluffé par l'environnement portuaire. Le passage sur le pont est pas mal visuellement et le dernier pif-paf avant le dernier virage est très spectaculaire. Mais on est en droit de penser que Singapour fera mieux en ce qui concerne les nouvelles pistes, et pas seulement parce que la course sera en nocturne.
Mention spéciale à Valence pour les Toro Rosso qui se sont mises en évidence : excellent Vettel, et un Sébastien Bourdais qui commence semble-t-il à se (re)trouver. Les Toyota sont toujours bien, les Williams et les Red Bull parfois inexistantes, les Renault parfois invisibles et les BMW parfois comme avant... et on est de plus en plus inquiet sur le rythme de Raikkonen, qui laisse échapper petit à petit sa couronne !

Les étoiles de l'Hungaroring :
** : Massa, Kovalainen, Glock
* : Piquet

Les étoiles de Valence :
*** : Massa
** : Vettel
* : Trulli, Glock, Rosberg

Le classement après 12 GP
Hamilton : 19
Massa : 16
Kubica : 9
Heidfeld, Kovalainen, Trulli, Vettel : 8
Raikkonen : 7
Webber, Nakajima, Glock : 6
Barrichello, Piquet : 5
Alonso, Bourdais, Rosberg : 4
Sutil : 3
Coulthard : 2
Fisichella : 1