30 janvier, 2009

A propos d'Angoulême


Ouverture hier de la 36e édition du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, où je ne serai pas. Ce n'est pas un drame, mais c'est vrai que c'est dommage de ne pas être là où l'essentiel de la profession se trouve tout de même rassemblée pendant quatre jours ! En fait, pour aller à Angoulême, il faut réunir au moins un des deux critères suivants : être dans l'actualité avec un album qui sort en janvier, ou être assez (re)connu pour que votre éditeur n'hésite pas à vous faire venir. Il faut bien avouer que je ne les remplis ni l'un ni l'autre en ce début d'année 2009.
Je suis cependant déjà allé à Angoulême par le passé, à quatre reprises si je ne m'abuse. Instantanément me reviennent en mémoire trois souvenirs marquants : en 2003 ou 2004, j'étais avec Dargaud et nous étions arrivés dès le mercredi soir. A la descente du train, au moment pile où les portes du TGV s'ouvrent, voilà qu'une vraie tempête s'abat sur le quai, une averse monumentale ! Le temps de courir jusqu'à la gare proprement dite pour s'abriter, le mal était fait. Je n'avais emmené qu'un pantalon pour les deux jours où je devais rester, il était déjà bon pour être mis au sale ! Et je revois le pauvre Leo dégoulinant de partout, comme s'il était littéralement passé sous une douche !
Cela étant le lendemain, histoire de se consoler, visitant quelques allées, voilà que je tombe sur un stand où régnait une sorte d'agitation : on y vendait, pratiquement à la volée, des planches originales de From Hell ! Branle-bas de combat ! Il fallait se décider très vite et jouer des coudes ! Finalement, j'ai pris la planche 23 du chapitre 11, moyennant le tarif de 150 dollars...
Il y a deux ans, j'ai fait un aller retour d'une journée à l'invitation de Glénat pour rencontrer Griffo qui allait donc devenir le dessinateur principal de L'ultime Chimère. Je passe une nuit sur place, et le lendemain matin je devais prendre le premier train pour Paris, dès 7h... Or, il avait méchamment gelé pendant la nuit et les trottoirs étaient de vraies patinoires ! Je ne me suis jamais senti aussi seul que dans cette aube angoumoisine, pauvre pantin solitaire marchant à 2 à l'heure en essayant de préserver son fragile équilibre...

Je commenterai bien sûr dès lundi les différents prix du palmarès, notamment en ce qui concerne le fameux Grand Prix, qui ne sera sans doute pas Andreas, hélas...
J'apprends en tout cas que notre ami Igor Kordey recevra un prix en association avec la ville d'Erevan, récompensant une oeuvre à collaboration internationale entre deux auteurs - en l'occurence Igor et Jean-David Morvan sur le très réussi Coeur des Batailles (Delcourt). Au passage, je note donc que je n'aurai pas ce prix l'an prochain, vu qu'Igor l'a déjà reçu ! Pas grave, il vient de nous proposer une couverture pour L'Idole & le Fléau (sortie le 30 avril prochain) qui est absolument superbe !

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