22 mai, 2006

One + One *



de jean luc godard avec les rolling stones

1969, les stones en studio en répétition, et des scènes de revendication révolutionnaires et autres pensées politique de l'époque

le pire et le meilleur de JLG. le meilleur dans sa facon de filmer les Stones en studio, au sommet de leur forme, créant et répêtant "sympathy for the devil". il a un putain de talent pour bouger sa caméra, la lumière est mémorable, quelque chose de mythique dans cette bande de jeunes en train de créer un classique. mais il y a le reste... bien sur, près de 40 ans après, difficile de juger un film hors du contexte de l'époque, celui de 68, du Vietnam.. mais justement, avec le recul, qu'en reste t il ? avec toute la subjectivité d'un gars qui n'a pas connu cette période, il reste une insupportable branlette de Godard. Des scènes sur jouées revolutionaro-mao-trotsko-chiantes, du texte scandé bourré de références, abominablement prétentieux et intello au plus mauvais sens du terme. ça a terriblement vieilli. c'est plombant en permance. 30 mn de Stones auraient suffi... mais ca dure 75 mn de plus. Même de vraies longueurs avec les Stones, ce ne sont quand même pas des demi dieux, non plus, pas de quoi s'attarder quand Jagger- très sexy - se gratte le nez. Etonnant comme Brian Jones est très effacé.. si JLG voulait résumer les 60's, il suffisait de laisser jouer "sympathy for the devil", musique et paroles qui résument bien l'époque... et qui les résumera encore quand un type sera tué devant les Stones jouant le morceau à Altamont en 1969 (cf film "gimme shelter"). à noter le passage assez drole des fameux "wouh wouh" du morceau, Stones and Co autour d'un micro en train de se marrer.
El Bacos

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