15 juin, 2009

Les beaux Gosses **


de riad sattouf avec vincent lacoste, anthony sonigo, noemie lvosky, alice trémolières

Hervé, 14 ans, collège de Bretagne, son pote Kamel. Pas trop de succés avec les filles, pourtant il ne pense qu'à ça.

Avec leurs approches trés (trés) différentes, "entre les murs", "LOL", "la journée de la jupe" et ces "beaux gosses" transmettront une image diverse des collèges français de l'époque... Le point commun est que chacun de ces films ne triche pas, c'est réaliste, en assumant son point de vue. Ici, c'est la franche déconne en se concentrant presqu'exclusivement sur l'obsession "cul" des ces ados. mais sans chercher à en rajouter, sans vouloir être vulgaire. C'est bien vu et drôle par son insistance mono thématique, pas vraiment le "teen movie crétin" à l'américaine. dans un sens, en tordant un peu le sujet, les films de larry clark , bien crus et trash sur les ados, ressemblent un peu à ces "beaux gosses". Sauf que dans ce cas, on rigole, vraiment. A comparer avec les bonnes comédies françaises de ce printemps, le film de Sattouf est une réussite. Parce que sans concession derrière les vannes, quitte à mettre clairement mal à l'aise, car chacun reconnait de son adolescence, plutot "ingrate" comme on dit. Provoquant mais sans chercher à choquer, faut le faire. Une certaine fixation sur la branlette, comme on s'en doute. avec cette remarque de Hervé à sa mère, dépressive et trés "maternisante" (excellente Noemie Lvosky), "putain, on peut même plus se branler tranquille dans cette maison !". Ca fait plaisir qu'un dialoguiste réussisse à caser ça dans un film... Excellents seconds roles d'adultes, Emmanuelle Devos, ou Irene Jacob, qui a maintenant l'age d'être mère d'enfants bien agés, en qui Hervé reconnait la mannequin qui posait dans le catalogue La Redoute 1986... bon, faut pas éxagérer quand même, 5 ans avant "la double vie de Véronique"....

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