13 octobre, 2009

Mary et Max ***


film d'animation de adam elliott

mary, jeune fille complexée et solitaire en australie, se retrouve à écrire par hasard à max, la quarantaine, seul et psychologiquement fragile à la quarantaine à new york.

Une merveille, et qui prendra encore plus de valeur avec le temps. Un film qui sait allier animation "pates à modeler facon wallace & gromit" et thémes, scénarios graves, totalement "adultes". Cet Adam Elliott est trés brillant mais il raconte surtout une belle histoire, tout sauf gentille, on est dans le sombre, le sinistre, avec ce mélange de fantaisie, comme Tim Burton, d'imagination, de légéreté dans la forme et de monstruosité des personnages et de leurs pensées. Un ton, des scénes comme on en voit rarement, tous genres de films confondus, et qui amène à être ému, vraiment, sans se sentir forcé, juste parce que cette relation à distance pendant des années, par les lettres, la voix off qui raconte, est attachante. Evitant le piège constant des longueurs, une créativité de tous les instants : il y a une idée par plan ! Une scéne magnifique et poignante de Mary, désespérée, sur fond de "que sera sera", une des scénes de l'année... Et en plus les personnages sont presque joués par leurs doubles de la vie réelle, l'australienne Toni Colette et le New-Yorkais Philip Seymour Hoffman. Un des films de l'année, dont on parlera longtemps, futur classique.

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