23 mai, 2007

Valery Larbaud


J'ai comme ça mes périodes poésie. D'abord parce que j'ai toujours aimé le genre, peut-être aussi parce que je m'y essaie régulièrement dans le plus grand secret (ce n'en est plus un maintenant !). Enfin, bref, je relis depuis quelques jours Les Poésies de A.O. Barnabooth de Valery Larbaud, absolument remarquables, et j'avais juste envie de vous citer ce petit passage, la dernière strophe d'Ode. A chaque fois que je lis ces quelques lignes, l'émotion me submerge.

Ah ! Il faut que ces bruits et que ce mouvement
Entrent dans mes poèmes et disent
Pour moi ma vie indicible, ma vie
D'enfant qui ne veut rien savoir, sinon
Espérer éternellement des choses vagues.

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