30 juin, 2009

Bancs Publics


Visionnage ce week-end en "avant-première Versaillaise" du nouveau film de Bruno Podalydès : Bancs Publics (Versailles Rive Droite), en présence du réalisateur, de Florence Muller et de Jean-Noël Brouté, ce dernier étant de la partie de tous les Podalydès. Pour l'anecdote, on signalera que lors de la scène avec Chiara Mastroianni et Emmanuelle Devos (à vue de nez vers la 40e minute du film...), la petite fille qui fait de la balançoire au deuxième plan est ma fille Adriana. A part ça, il s'agit donc du 3e film "versaillais" de Podalydès, après Versailles Rive Gauche et Dieu seul me voit. Depuis, on sait qu'il était parti sur d'autres pistes avec Liberté-Oléron, Le Mystère de la Chambre Jaune et Le Parfum de la Dame en Noir, ce qui, selon notre modeste avis, était moins percutant.
Bancs Publics est un film de saynètes, même si trois grandes parties composent l'oeuvre : la première se déroule dans une PME, la deuxième dans un square public et la dernière dans un magasin de bricolage. A l'intérieur de ces parties, il y a parfois quelques passages un peu gratuits (Thierry Lhermite, Catherine Deneuve, voire Mastroianni-Devos, il faut bien le dire...), mais l'ambiance est là et on rit franchement dans tout le début avec la vie en entreprise qui est toujours source de rigolade (voir The Office ou même Caméra Café). Force est de constater qu'il y a peut-être une baisse de rythme au milieu avec les scènes en extérieur, même si ça fait du bien de "sortir" à l'air libre...
Mais c'est après que vient le meilleur avec toute la partie dans le magasin de bricolage, qui est un peu comme la scène du Royal Garden dans Playtime de Tati : une sorte de film dans le film, long, un quasi moyen métrage même, où l'on perd un peu la logique de l'ensemble mais où on se laisse embarquer dans un délire irrésistible. C'est le cas ici avec des passages franchements drôles et une unité de lieu qui fonctionne parfaitement. Au niveau acteurs, même si Denis Podalydès était et est toujours le personnage "principal" des films de son frère, cette fois il est au second plan et c'est Bruno Podalydès lui-même qui crève l'écran : on le savait à vrai dire depuis Liberté-Oléron, mais il est vraiment excellent dans la comédie et c'est lui qui porte le (son) film sur ses épaules... Le genre de mec qui fait marrer dès qu'il dit la moindre banalité ! Et puis, après les scènes dans la PME, ces séquences avec un bla-bla pseudo commercialo-marketing sont franchement bien vues !
Bref, un bon moment et une sorte de "retour aux sources" qui fait bien plaisir. A noter enfin l'excellent plan de fin du film et une très inspirée bande-son.

1 commentaire:

Unknown a dit…

bonjour,
Je voulais savoir qui fait la reprise de la chanson les amoureux des bancs publics de la bande son du film. Je la trouve bien :)