13 novembre, 2007

L'assassinat de Jesse James... * *



de andrew dominik avec brad pitt, casey affleck, sam rockwell

1881, les derniers mois du célèbre outlaw Jessse James, et de celui qui va le tuer après l'avoir tant admiré, le jeune Robert Ford

On aimera, beaucoup, pas trop ou pas vraiment mais on ne sera pas indifférent. Ce réalisateur un peu inconnu met la barre tellement haut avec tellement d'ambition affichée qu'il faut saluer l'oeuvre. Mais avec une telle envie, visible à l'écran, de faire un film "pour la postérité" qu'on lui cherche (et qu'on lui trouve) des pous. L'impression de voir une sorte de "Barry Lyndon" du western. Même longue durée (2h40 ici), même lenteur, la voix off, et surtout cette réalisation et ces images entre esthétisme et beauté stupéfiante, surtout dans la nature enneigée des plaines américaines. En placant la barre aussi haut, on trouve le temps bien long, un peu plus de simplicité aurait fait du bien. l'impression que le film se fait parfois bouffer par son ampleur. Ou aller plus vite à ce qui est le summum du film... la "montée" vers l'assassinat. Ou se concentrer sur l'après, l'exploitation pitoyable et grotesque de sa notoriété par robert ford. impresionnante confrontation entre un jesse james charismatique mais malade, dépressif, mélancolique puis violent et ce robert ford, si impressionné par son héros, si maladroit et si violent, n'assumant pas sa lacheté. Brad pitt : on ne sait plus quoi penser, mais une nouvelle belle composition après "babel". Casey affleck : rôle principal, plus que mémorable. Musique superbe, qui porte le film, pas étonnant qu'on découvre au générique qu'elle est de Nick Cave.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good words.