13 mars, 2006

Hostel * *


de eli roth avec jay hernandez, derek richardson, eythor gudhonson

deux jeunes américains et un islandais en vacances "sexuelles" en europe se font conseiller une auberge de jeunesse en slovaquie. des femmes superbes et disponibles, mais pas seulement...

après le très convainquant "cabin fever", eli roth s'affimer comme un maitre de film d'horreur, bien au dessus de la moyenne du genre, absolument pas dans le "horror movie pour teenager US" ni dans le film fauché facon "Blair Witch". Non, un vrai prodige du genre, au sens noble. Mais c'est de l'horreur, l'interdiction aux moins de 16 ans avec le bandeau "attention scènes insoutenables" est plutot justifié. certes, la caméra a plutot tendance à s'effacer pendant les "actes", intelligemment, mais pas toujours. ce serait d'ailleurs le principal défaut du film. il en rajoute un peu beaucoup dans le gore (la japonaise sur la fin...), son film aurait gagné à plus viser le "moins de 12 ans", car l'ultra violence, comme souvent dans ces cas là, bouffe un peu trop le reste. on a beau essayer de prendre cela au 2nd degré, à en rigoler, ce n'est pas une parodie, malgré quelques clins d'oeil, et, comme dans "land of the dead", il faut bien se résoudre à se prendre la violence de face. un scénario très malin, qui ressemble longtemps à un films d'ados avec belles nanas à poil et mecs qui déconnent, sauf que le revers de ces Occidentaux et surtout Américains qui se défoulent en faisant leur marché du sexe est cruel... ils sont la proie très recherchée du marché de la torture. ça fait penser au récent "13 Tzamati" en allant encore plus loin. bien écrit, avec une europe de l'est caricaturé dans sa glauquerie. on est peut être plus à l'aise avec la maladie contagieuse de "cabin fever", la torture et la mutilation ne peuvent que rappeler notre époque, Abou Graib et autres. "tarentino presents", plus qu'une caution, c'est un aveu de sa part que ce film sait allier violence et intelligence, ce qu'il n'a pas su faire dans "Kill Bill 1". entre autres amusements pour public averti, on saura enfin comment on fait pour découper un corps, un peu comme Jugnot , derrière la porte, dans "le Père Noel..."


El Bacos

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