07 novembre, 2008

Mesrine : l'Instinct de Mort ***


de jean-francois richet avec vincent cassel, gilles lelouche, gerard depardieu, cecile de france, elena anaya

jacques mesrine , de l'armée en Algérie en 1959 à son statut d'ennemi public n°1 à Montreal au début des 70's, sa vie parisienne entre les deux, femme et 3 enfants et la vie de gangster

Un parti pris de JF Richet qui ne plaiera pas à tous pour ce qui est sensé être "le film francais le plus attendu de l'année patati tata" (enfin, là, la 1ère partie). mais c'était sans doute le meilleur choix de scénario/mise en scène de la part de ce réalisateur. Ne pas s'embarquer dans une bio compliquée d'un personnage forcément pas facile à fictionner. Bref, un film d'action, noir, de gangsters, qui va vite, très vite, réalisation nerveuse comme on dit, à l'essentiel. C'est trés efficicace, "à l'américaine", dira-t-on, presque trop parfois quand il fait exploser des voitures, vu le sujet, pas la peine de "se faire plaisir"... Pas mal de violence aussi mais bien mise en scène, sans complaisance, qui permet de mieux saisir Mesrine, souvent charmeur voire drôle, mais qui ne déclenche aucune empathie, et ce dés le début. Belle réussite du film la dessus car c"était casse gueule. Richet réussit à rendre l'ambiance parisienne 60's de conformisme familial et de violence du milieu ainsi que l'atmosphère early 70's assez étonnant du Canada, notamment les scènes de prisons, dignes de quelques films US de l'époque. Cassel... oui, aprés Demaison en Coluche, on a de nouveau une composition extraordinaire. On a beau ne pas avoir une grande sympathie pour l'acteur, il est vraiment impressionnant, car pouvant jouer à la fois sur son bagout, son sex-appeal et faire vraiment peur par ses félures et sa violence (comme dans "Irréversible", qu'il faudra bien réhabiliter un jour). Définitivement un acteur à part, dans le genre "action", il est quand même plus proche d'un Steve McQueen que de Jean Reno... et excellents 2nd role, Lelouche enfin vraiment convainquant et le Gégé aussi, parfait dans ce rôle de "parrain" en bout de course des années 60. Sans oublier Elena Anaya, la femme espagnole, qui appaise, en apparence le film et Mesrine, avant une scène de bagarre avec son mec impressionnante. Encore un détail qui fonctionne bien : la musique, de Beltrami, elle n'a rien de particulier en apparence, sauf que c'est une vraie musique de film, à l'ancienne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mesrine : l'ennemi public n°1
il est très bien Mesrine : l'ennemi public n°1, j'ai adorée et je le connseil a tout le monde

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